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 I can't escape this hell ▽ POPPY

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MessageSujet: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyJeu 28 Mar - 22:20

calliope poppy brovelli
somebody help me tame this animal I have become
NOM : Brovelli, le nom d'un père qui n'a jamais été vraiment présent. PRÉNOM(S) : Calliope, nom de la muse de la poésie et de l'éloquence, assez ironique lorsque l'on connait la piètre éloquence de la demoiselle. Poppy,qui symbolise la couleur rouge, le coquelicot entre autres, ce qui rappelle le goût du sang de la jeune femme. Elle ne supporte pas qu'on l’appelle par son premier prénom, et se fait seulement appeler Poppy. ÂGE : dix-sept ans tout juste. LIEU ET DATE DE NAISSANCE : 12 mai 1994 à Monza, Italie. ENFANT DE : Arès, dieu grec de la guerre et de la destruction. POUVOIR : force décuplée, assez utile pour botter les fesses de tous ceux qu'elle n'aime pas. RESPONSABILITÉS : simple pensionnaire TRAITS DE CARACTÈRE : violente, vengeresse, sensible, gourmande, impulsive, rancunière et orgueilleuse DÉFAUT MORTEL : la vanité, la jeune femme est orgueilleuse au possible mais elle n'a pas conscience de ce défaut mortel. ARME : une lourde épée, difficile à manier pour ceux qui n'en ont pas l'habitude mais que la demoiselle affectionne tout particulièrement, et un poignard qu'elle cache toujours sur elle, au-cas-où. ANCIENNETÉ À LA COLONIE AVANT SA DESTRUCTION : sept longues années. AVATAR : annaFUCKINGspeckhart.


ET LES DIEUX T'EN PENSES QUOI ? TON PÈRE/TA MÈRE, TU L'AIMES BIEN OU BOF ? les dieux ? La jeune italienne ne les porte pas dans son cœur. Elle ne les déteste pas mais elle ne les aime pas non plus. Une chose est sûre, elle ne se battra jamais en leur nom, et son père ne fait pas exception à cette règle. Elle ne comprend pas pourquoi leurs querelles doivent retomber sur leur progéniture, très nombreuse, et jamais elle ne cautionnera ça. Le fait de garder les querelles de son père avec les descendants de ses ennemis ne fait qu’accentuer cette rage : pourquoi devrait-elle haïr les enfants d'Athéna qui pourtant sont comme tout le monde ? Elle le fait bien sûr, c'est plus fort qu'elle, c'est dans ses gênes, mais elle ne comprend pas pourquoi elle doit choisir ses affinités en fonction de celles de son paternel. ET LES MONSTRES, T'EN AS VU UN RAYON OU TU LES FUIS COMME LA PESTE ? en bonne fille d'Arès, Poppy est toujours en première ligne lorsqu'il s'agit d'aller attaquer les monstres. Elle n'a pas peur, c'est même le contraire. Bon, bien évidemment elle n'est pas invincible et il lui ai déjà arrivé de ressortir très amochée d'un combat contre des monstres plutôt résistants. Mais malgré ces blessures, elle adore les combats, surtout avec les monstres puisqu’elle peut laisser échapper sa rage sur eux sans penser aux conséquences. Donc la demoiselle n'est pas du genre à fuir l'affrontement, mais plutôt à le provoquer. LA COLONIE, T'AIMAIS BIEN ? T'AS RÉAGI COMMENT EN LA SACHANT DÉTRUITE ? la colonie était la maison de la jeune fille. Même si jamais elle ne l'avouera, elle s'y sentait chez elle, avec ses amis et ses ennemis. Elle n'y était pas très populaire, vu son caractère il était difficile de se faire apprécier par la plus grande partie des pensionnaires, mais elle y avait trouvé une famille chose qu'elle cherchait depuis plusieurs années. Lorsque les monstres ont attaqués, elle s'est battue, comme ses frères, en digne enfants du dieu de la guerre. Mais malgré leurs efforts et à ceux des autres bungalows qui ont combattus à leur côtés, la défaite a été cuisante. S'ajoutant à la défaite, qui est déjà quelque chose d'horrible pour une fille d'Arès, le fait de devoir quitter la colonie pour aller chez les romains comme des rats qui envahissent un nouveau navire a été horrible. L’orgueil et la vanité de la jeune femme en ont prit un énorme coup, et même si pour le moment elle ravale sa bile et serre les dents, elle n'accepte pas cette nouvelle vie de paria. ET PUIS LES ROMAINS, ÇA PASSE OU ÇA CASSE ? T'EN PENSES QUOI ? déjà, la brune ne s'entend bien avec personne. Ou plutôt avec de rares personnes. Donc les romains c'est pas vraiment ça, elle ne les porte pas dans son coeur et en plus, cette façon qu'ils ont de les regarder eux, les grecs, avec cet air supérieur sur le visage lui donne l'envie de leur faire avaler leurs dents. Donc elle ne les aime pas, mais elle est bien obligée de cohabiter avec eux, en parlant un minimum et en serrant les dents, histoire de faire bonne figure jusqu'au jour où elle aura enfin un véritable combat avec l'un d'entre eux, pour leur montrer que malgré leur exil chez eux, les grecs restent fiers et forts.


(et le joueur) moi c'est magali (sans e, sinon je mord faites gaffe), mais vous pouvez m'appeller poppy, pop ou n'importe quel autre surnom que votre esprit aura trouvé pour l'italienne. sinon je suis "connue" sous le nom de MORROW. ou encore roxie, j'ai dix-huit ans, je suis à la fac SO je suis souvent sur internet puisque mon emploi du temps me le permet (et si je suis pas là c'est que je suis au café du coin ce qui n'est guère mieux). Sinon, GT c'est un peu normal que j'y sois vu que je suis Aura depuis le début (non, je ne suis pas une psychopathe voyons). Et à part ça je vous aime, et j'aime aussi les parques, donc si elles veulent venir squatter mes rps c'est quand elles veulent !  437
gif (tumblr), icones (sugar slaughter)


Dernière édition par C. Poppy Brovelli le Dim 16 Juin - 19:55, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyJeu 28 Mar - 22:35

in the darkness I will meet my creators
pain, I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all

► play me


MONZA, CHAPITRE 1
Tu regardes le ciel de tes yeux enfantins. Tête levée, bras ballants, tes grands yeux sont écarquillés tandis que tu observes les nuages qui se transforment en monstres et en objets, mués par ton imagination fertile. Le ciel de ton Italie natale se déploie sous ce regard tandis que tes pieds se raccrochent à la terre de ton jardin. Tu entends à peine la voix de ta mère crier ton nom, tu continues à observer le ciel. Bleu azur parsemé de blanc. C’est apaisant pour une gamine comme toi qui bouge sans arrêt. Ton médecin a dit à ta mère que tu souffrais d’hyperactivité. Tu ne comprends même pas ce mot mais tu sais que c’est mal vu la tête qu’à fait ta mère en sortant de chez lui. Elle t’avait empoigné le poignet en te traînant hors du cabinet, les yeux noirs, le visage fermé. Tu ne comprends pas pourquoi c’est si mal d’avoir tant d’énergie. Peut-être que ça, ajouté à ta dyslexie ça fait trop pour la femme qui t’as enfanté. Mais tu n’y peux rien si les mots se mélangent sous tes yeux et que tu ne parviens pas à les déchiffrer aussi facilement que tes camarades. Oui, tu aimerais pouvoir lire aussi aisément que les autres mais les lettres semblent danser de façon effrénée sous tes yeux et tu ne peux pas déchiffrer les syllabes des mots. Tu voudrais changer ça, mais tu n’y arrive pas c’est dans ta nature, tu ne peux pas lutter. Les larmes de ta mère et les cris de ton père n’y ont rien changé, tu as beau faire des efforts, avoir des professeurs particuliers, c’est toujours le même résultat. Alors cette hyperactivité ne fait que plomber davantage le moral de ta mère. Ta mère. Une femme si belle mais dont le visage est déjà marqué par les signes du temps. Un visage d’un blanc laiteux encadré par deux longs rideaux d’un noir de jais. Ses yeux sont sombres, aussi sombre que la vie qu’elle mène, épouse d’un riche italien qui est absent beaucoup trop souvent. Sa seule occupation c’est toi, sa fille, la prunelle de ses yeux qui pourtant ne rentre pas dans les conventions. Tu sais que ton père ne t’aime pas, ou plutôt qu’il a honte d’une enfant incapable de lire sans bégayer ou qui ne peut pas rester assise lors d’un dîner important. Il ne veut plus te voir traîner dans ses pattes lorsqu’il reçoit du monde, alors il t’enferme dans ta chambre et tu restes seule avec tes peluches, les larmes coulant le long de tes joues blanches, parfois rosies par le froid ambiant. Tu serres souvent ta peluche préférée entre tes bras frêles lorsque tu entends les rires qui proviennent du salon et que tu ne peux pas rire avec ces adultes. Ton monde et le leur sont trop éloignés, tu ne peux pas l’atteindre et peu à peu, tu n’en as plus envie. Tu es exclue de leur monde parsemé de paillettes et où le champagne coule à flot. Mais avec le temps tu n’en as plus rien à faire. La solitude s’empare de toi comme un poison, s’imprégnant dans chaque partie de ton âme, de ton corps, coulant dans tes veines comme du sang. Tu es bien mieux seule, tu t’imagines des mondes différents où la vie est meilleure, où tu es la meilleure, où plus personne n’a honte de toi. Dans ton esprit enfantin germe des idées de puissance et de grandeur, des envies de victoire et de gloire. Parce qu’au fond de ton cœur tu le sais, tu le sens : tu n’es pas destinée à rester dans cette chambre toute ta vie. Non, ton destin est plus grand, plus glorieux. Tu sens que ces différences sont faîtes pour quelque chose, pour que tu te distingues. Tu n’es pas comme les autres, tu as quelque chose de plus, et tu comptes bien le prouver. Parfois, quand ton père n’est pas là, tu échappes à la vigilance de ta mère et tu explores ta demeure. Tes yeux enfantins voient cette maison comme un labyrinthe truffé de monstres qu’il faut combattre. Et toi, tu es cette guerrière sans foi ni loi, cette guerrière que rien ni personne ne peut vaincre. Tu t’imagines pourfendant ces immondes créatures que ton imagination dessine sous ton regard. Tu les bats, la tête haute, la rage au ventre. C’est ton terrain de jeu, la violence fait partie de ta vie et c’est par cette violence que tu survis dans ce monde froid et sans amour. Tu t’échappes dans le sang et les armes, le bruit des épées qui tintent dans ta tête. Tu n’oses pas le dire à ta mère, tu es déjà assez étrange comme ça pour l’inquiéter davantage. C’est ton secret, tu le gardes précieusement au fond de ton cœur, attendant avec impatience la prochaine fois où tu pourras t’échapper pour poursuivre ces monstres géants.

NEW-YORK, CHAPITRE 2
Tu as neuf ans et ta mère vient de t’annoncer que vous partez. Vous quittez votre grande demeure pour aller vous installer à l’autre bout du monde, de l’autre côté de ce grand océan qui vous sépare du « Nouveau Continent ». Ton père, ce père qui te méprises, a trouvé un nouveau travail à New-York et il a décidé de vous y emmener. Toi tu refuses. Tu ne veux pas quitter ta vie, pas pour l’instant. Alors tu hurles, tu pleures, tu frappes, tu boudes. Tu tentes en vain de faire craquer ta mère dont les larmes coulent sans arrêt sur ses joues. Elle ne veut pas te faire de mal, elle déteste te voir dans cet état mais ton père est intraitable. Il ne veut pas céder à tes caprices, et ta mère ne parvient pas à le faire céder non plus. Alors quand tu hurles, il hurle aussi, et c’est toujours lui qui gagne ce combat. En toi naît une véritable aversion pour ton paternel. Tu ne veux pas être sa fille, tu refuses d’avoir un quelconque lien de parenté avec cet homme qui n’a que faire de ton bien-être mais qui ne pense qu’à lui. Tu le déteste, tu veux le voir quitter ta vie. Mais il reste plus fort, et c’est lui qui gagne. Alors tu fais ta valise, et on te traîne hors de ta maison tandis que tu hurles des injures et que tes phrases sont ponctuées de sanglots. Un dernier regard sur ta maison et la porte de la voiture claque. Tu t’éloignes de ce toit qui t’as vu naître et grandir. Dans un nuage de poussière, toute ta vie s’évapore. Tes expéditions peuplées de monstres disparaissent en même temps que ton enfance. Et te voilà partie pour une nouvelle vie dans un monde inconnu. L’Amérique. Tu ne connais ce mot que grâce à tes cours de géographie et tu n’as pas envie d’en savoir plus. D’ailleurs tu refuses d’apprendre l’anglais malgré les efforts de ta mère pour t’inculquer cette nouvelle langue. Non, toi tu veux rester en Italie, parler italien. L’anglais n’est qu’une pourriture qui va te faire perdre ta véritable nature. Tu restes muette aux efforts de ta mère, tu continues à parler italien malgré les claques que ton paternel te donne. Tu es un mur de glace, une tombe. Dans ton regard naît une flamme de haine, mais tu restes fidèle à tes principes.

A peine arrivée à New-York, tu détestes déjà la ville. Trop bruyante, trop rapide. Tu n’aimes pas les gens qui te bousculent dans la rue sans même un mot d’excuse. Ton appartement ne vaut pas mieux : trop blanc, trop grand, trop froid. Tu n’y es pas chez toi, tu n’aimes pas. Quant à ton école, n’en parlons pas. Tu détestes toutes ces pestes que les parents couvrent d’argent et qui te regardent de haut juste parce que tu n’appartiens pas à leur monde. Tes notes n’aident pas à t’intégrer, tu es toujours aussi nulle en cours, ta dyslexie ne s’étant pas arrangée. Tu n’as pas d’amis dans ce nouveau monde, mais ce n’est pas pour autant que tu ne t’imposes pas. Cette arrivée en Amérique a fait surgir des pulsions violentes impressionnantes et la plupart de tes camarades te craignent. Une fois tu as même arraché une touffe de cheveux à une fille de ta classe parce qu’elle s’était moquée de toi. Une autre fois tu as mis à terre un garçon de ton âge qui t’avais volé ton déjeuner. Tu es peut-être frêle mais tu es violente, et cette violence décuple tes forces. Parfois tu te sens envahie par un sentiment de rage, de destruction. Et dans ces moments-là tu ne penses qu’à une chose : frapper. Faire mal, atteindre, blesser. C’est ta raison de vivre. Ta mère est désemparée à chaque fois qu’elle reçoit une nouvelle lettre de ta directrice. Tu es violente, tu fais peur, les gens te fuient. Mais tu t’en fiches, tu ne veux pas être amie avec eux. Tu te suffis à toi-même et tu n’as pas envie de traîner avec ces êtres qui valent moins que toi. Tu les surpasses, tu le sais au fond de toi-même.

Il neige sur ta nouvelle ville. Les flocons tombent en virevoltant sur les rues de New-York, recouvrant le bitume d’un lourd et épais manteau blanc. Les traces de tes pas d’enfants s’imprègnent dans la neige tandis que tu marches pour rentrer chez toi, en ce jour glacial. Tes mains sont recouvertes d’épais gants en laine mais ils ne te protègent pas tant du froid que ça, pas plus que ton manteau et ton piètre bonnet qui recouvre tes oreilles. Mais tu t’en fiches, tu frottes tes mains l’une contre l’autre tandis que ton pas s’accélère. Tu reviens de chez une camarade de classe avec qui tu devais faire un exposé, mais tu n’as pas vraiment passé un agréable moment. Tu ne l’aimes pas et elle non plus ne t’aime pas alors l’ambiance était aussi glaciale à l’intérieur qu’à l’extérieur de son appartement. Mais au fond tu n’en as rien à faire, tu es comme tu es que cela plaise ou non aux autres. Levant les yeux vers le ciel parsemé de nuages, tu bifurques enfin à droite, empruntant une petite ruelle qui t’amène chez toi. Mais soudain tu sens que quelque chose d’étrange se passe. Tu sens comme un souffle chaud sur ta nuque, un souffle rauque et brûlant qui vient percuter ta peau d’albâtre. Tu sens ton cœur faire un bond dans ta poitrine lorsque les paroles de ta mère te reviennent en tête. « Fais attention dans les rues ». Tu penses que c’est un être humain qui te suis, pour te voler le peu d’argent que tu as sur toi, ou pire. Continuant à avancer, tu accélères mais tu ne peux bientôt plus avancer. Une douleur aiguë te transperce les côtes tandis que tu te sens propulsée sur le côté et que ton corps percute soudain quelques poubelles. Ta tête te fait mal et tu tentes de sortir des détritus en grimaçant lorsque ton regard se pose sur ton agresseur. Il n’a rien d’humain. C’est un monstre, un de ces monstres que tu imaginais lorsque tu étais encore en Italie. Il est là, devant toi. Des yeux noirs dans lesquels brûlent les flammes de l’enfer, un souffle chaud, des crocs acérés dans une bouche ouverte. Tu veux crier mais ton corps t’empêche de le faire, tu ne parviens pas à dire un seul mot, à émettre un seul son. Puis, soudain, comme si tu étais traversée par une décharge électrique, tu parviens enfin à bouger. Tandis que la patte de l’animal s’abat sur toi, tu parviens enfin à t’extraire des poubelles et la créature ne parvient qu’à arracher un morceau de ton manteau. Puis, muée par une énergie nouvelle, tu te mets à courir, sans t’arrêter. Tu cours, encore et encore, tes poumons te font mal à force de courir mais tu continues, tu ne te retournes pas. Tu bouscules les passants, les larmes aux yeux, le souffle haletant. Tu n’oses même pas regarder si la bête est toujours à tes trousses, tu veux rentrer, tout de suite. Tu arrives enfin devant la porte de ton appartement, et de tes mains tremblantes tu parviens à l’ouvrir. Ta mère se retourne dès qu’elle entend la porte claquer et ses yeux se posent sur toi. Lorsqu’elle remarque l’état de ton manteau, le paquet de feuilles qu’elle tient entre ses mains s’abat sur le sol et elle se précipite vers toi. Ses deux bras viennent t’envelopper tandis que sa tête vient se serrer contre toi, ses larmes coulant dans tes cheveux bruns. Vous restez plusieurs minutes dans cette position, toi encore sous le choc, les yeux dans le vide, elle le corps secoué de sanglots. Puis finalement, elle te lâche et plonge ses yeux dans les tiens. Elle paraît encore plus fatiguée que d’habitude. Elle essuie ses larmes avec le dos de sa main avant de prendre un air sérieux. Mio dio, so che stava arrivando. È giunto il momento. Tes sourcils se froncent dans un air d’incompréhension mais elle n’ajoute pas un seul mot. Elle se contente de se lever, de t’attraper la main avant de se rendre dans ta chambre. Là, elle attrape une valise et y met quelques vêtements avant d’enfiler un manteau. Et de claquer la porte, sa main toujours serrée dans la tienne.

traduction : mon dieu je savais que ça allait arriver. le moment est arrivé

they will all agree, I'm a suffocator
anger and agony are better than misery

► play me


COLONIE DES SANG-MÊLES, CHAPITRE 3
Quelques heures plus tard tu te retrouves devant une sorte de portail en ruine, avec une inscription étrange marquée au-dessus. Tu ne comprends pas pourquoi ta mère t’emmène dans cet endroit mais tu la suis sans dire un mot. Bientôt elle s’arrête, comme si elle ne pouvait pas marcher plus loin. Ta valise tombe sur le sol tandis qu’elle se baisse vers toi, ses mains venant serrer tes épaules. Elle t’explique rapidement ce qu’est cet endroit mais tu comprends à peine. Elle te parle de ton père, ton vrai père. D’un endroit pour les enfants comme toi. D’une séparation. De mythologie. Tu ne comprends rien mais tu sais que tu la vois sans doute pour la dernière fois. Tu le lis sur son visage parsemé de larmes. Poppy, prometto di non fare nulla che possa farti del male. Promesse me. Tes yeux se lèvent vers elle, et tu sens une boule se former dans ta gorge tandis que tu lui réponds d’une voix tremblante. Prometto. Et elle te laisse. Seule. Tu rentres dans ce camp, munie de ta pauvre valise. Tu ne sais pas où aller, tu laisses tes pas te guider avant de rencontrer une espèce de créature hybride qui entre dans un long discours tout en te faisant visiter les lieux. Tu l’écoutes à peine, tu sens la fatigue monter en toi. Tu essayes de garder les yeux ouverts et de prêter attention aux explications de ton guide mais tu ne comprends que quelques mots, quelques phrases. Enfin, il s’arrête devant un immense bâtiment d’où un brouhaha s’échappe. Tu vois des dizaines d’adolescents et d’enfants courir autour, certains te regardant d’un air étrange d’autres ne faisant même pas attention à toi. Ton guide, ce satyre comme il se fait appeler, te dit d’y rentrer. Et de laisser les choses se faire.

traduction : poppy promet moi de ne rien faire qui puisse te nuire. promet le moi ; je te le promet

Deux mois plus tard tu ne te fais toujours pas au bungalow d’Hermès. Trop de bruit, trop de personnes, trop de voleurs. Tu as une seule envie, fracasser la tête de tous ceux qui osent s’approcher du peu d’affaires que tu possèdes. Tout le monde sait que tu n’es pas une descendante d’Hermès, ce n’est pas très difficile à comprendre. Beaucoup parient sur ton ascendance divine et au fil du temps il est devenu clair que tu étais la fille d’Arès. Mais il ne te reconnait pas, toujours pas. Alors tu restes dans ce bungalow surchauffé et bruyant, attendant un signe de ton paternel. Finalement il se décide enfin. Deux mois après ton arrivée, il te reconnait. Une épée est apparue au-dessus de ta tête et tu as finalement été acceptée chez les descendants du dieu de la guerre. Parmi eux tu t’es enfin trouvé une place, même si tes relations étaient majoritairement négatives. Malgré ton entrée à la colonie tu restes fidèle à toi-même, voire pire. Ton comportement ne s’est pas arrangé au contact de tes semblables, au contraire, tes pouvoirs se sont développés et ta violence n’a fait que décupler. Ton pouvoir, parlons-en. Tu te payes pas de mine au premier abord, toute frêle et fragile que tu sembles. Mais pourtant, tu as la force décuplée, une force herculéenne, capable de faire bien des choses. Les premières de tes victimes avaient beau rire lorsqu’ils te voyaient arriver, leurs rires sont restés en travers de leur gorge lorsqu’ils avalaient la poussière de l’arène. A part ça, tu restes solitaire, ton enfance t’ayant bien apprit cette leçon. Tu n’aimes pas traîner en bande comme toutes ces filles niaises qui ne pensent qu’à être en troupeau. Cela ne te déranges pas d’être seule, de travailler seule, de t’entraîner seule avec des mannequins. Non, la solitude ne te dérange pas. Bien sûr tu n’as pas que des ennemis, tu as aussi quelques amis et on t’aime plutôt bien dans ton bungalow, ton calme parvenant parfois à calmer les tensions qui subsistent entre frères et sœurs. Oui, parmi ces brutes au sang-chaud, tu apparais parfois comme un exemple de sagesse. Mais il faut toujours se méfier de l’eau qui dort, et sous cette carapace de glace et de patience se cache une créature assoiffée de sang et de victoire.


CAMP ROMAIN, CHAPITRE 4
Tes yeux se posent sur les ruines fumantes de ce qui était la colonie auparavant. Le combat est terminé et pourtant vous n’en sortez pas vainqueurs, tous autant que vous êtes. Ton épée glisse le long de tes doigts mais tu parviens à la rattraper in extremis. Tu sens un mélange de sentiments étranges t’envahir. Déception, rage, colère, tristesse. Malgré tous vos efforts vous n’êtes pas parvenus à maintenir cette masse de monstres qui n’ont fait qu’une bouchée de vos bungalows, de vos vies. Et pourtant vous avez unis vos forces, tous autant que vous êtes. Mais ça n’a pas suffi, vous avez perdu le combat final et vous voilà maintenant au milieu d’un champ de ruines. La gloire passée est maintenant réduite en cendres. Plus rien ne brille, plus rien ne montre la grandeur de vos parents, de leurs enfants. Tout n’est que cendre, fumée noirâtre, flammes et crépitements. Tu serres les dents pour éviter les larmes de couler et tes poings se serrent autour du manche de son épée, faisant ressortir des jointures sous ta peau blanche. Tu lances un regard aux autres pensionnaires, qui affichent tous la même mine dépitée. Ton épée tombe finalement sur le sol tandis que tes doigts desserrent leur étreinte. Le métal tinte sur la pierre puis le silence revient, comme toujours. Vous n’osez pas parler, vous n’osez plus rien faire. Tu entends des pleurs autour de toi mais tu ne sais pas d’où ils proviennent, tu t’en fous. Des pleurnichards il y en a toujours, tu n’en fais pas partie. Toi tu serres les dents, ravales ta salive tandis que tu essayes d’encaisser cette défaite. Plus que la colonie en ruines, c’est le fait de ne pas avoir été capable de la sauver qui ne met la rage aux tripes. Tu as échoué. Vous avez échoué. Tu as envie de hurler, de frapper, de demander vengeance mais les mots se coincent dans ta gorge. Alors tu te mures dans ton mutisme, tu ne prononces pas un seul mot. Tu ne dis rien non plus lorsqu’une apparition fend le silence et que le dieu Hermès se matérialise sous tes yeux. Tu ne fais que le regarder, écouter brièvement ce qu’il raconte. Tu n’en as plus rien à faire de toutes leurs histoires, tu veux juste tout quitter. Encore une fois leurs jeux et leurs histoires macabres retombent sur vous. Tu en as assez de leur égoïsme sans frontière, de leur façon de jouer avec vous comme si vous n’étiez que de vulgaires pions sur leur échiquier géant. Mais tu ne dis rien, que veux-tu faire face à des Dieux ? Tu n’es rien à côté d’eux, ils n’ont que faire de toi, et ton père est comme les autres. Il t’a peut-être donné ta force mais tu manques d’une figure paternelle, d’une enfance normale. Comme tous les autres. Tu n’es qu’un pion de plus qu’ils déplacent selon leurs envies du moment, selon leur future stratégie. Le messager des Dieux vous annonce que vous devez partir. Pour aller où ? A l’autre bout du pays, dans un camp romain. Les romains. Tu ne les connais qu’à travers tes cours d’histoire. De pâles copies des Grecs, de simples imitateurs pas plus doués que ça. Tu rages davantage en apprenant que tu vas devoir cohabiter avec eux. Mais tu suis la masse grouillante de pensionnaires lorsque l’heure du départ sonne. Tu le suis, dans un silence profond. Tu fais la route jusqu’au camp romain, tu ne donnes pas ton avis sur leur idée du Cheval de Troie, tu te contentes de suivre le courant, pour l’instant. De toute manière tu n’as jamais été douée pour les fioritures ou tous les spectacles. Tu es brute, dans ton âme comme dans ton corps. Tu n’es pas superficielle, tu ne veux pas les impressionner. Ils ne méritent pas que tu t’attardes sur leurs misérables personnes, tu auras tout le temps de leur prouver ta vraie nature par la suite. Une belle entrée, qu’est-ce que cela peut changer ? Ils se fichent de vous et vous, vous voulez les impressionner ? A quoi bon faire des efforts pour ces êtres qui ne vous fournissent que de misérables tentes sous lesquels vous êtes entassés et parqués, comme des bêtes sauvages ? A quoi bon impressionner ces romains qui vous regardent avec un air supérieur et un sourire en coin collé au visage, comme pour dire « Nous sommes plus forts que vous ». Non. Tu ne veux pas les impressionner. Pas besoin. Ils comprendront vite. Ils comprendront vite qu’être romain ne fait pas tout. Qu’avoir perdu la colonie ne fait pas de vous des êtres faibles. Qu’avoir perdu une bataille ne signifie pas avoir perdu la guerre. La rage coule dans tes veines, comme du poison. Un poison lent, qui immisce lentement mais qui prend bientôt une place importante dans tout ton être. Tu attends. Tu attends le bon moment pour frapper, pour les frapper. Pour leur prouver que copier les Grecs ne fait pas d’eux des êtres supérieurs mais seulement de piètres personnes, seulement capables de se vanter et de copier. Oui. Tu vas leur montrer qu’il ne faut pas réveiller la rage, la colère, la destruction. C’est ta nature, et tu comptes bien le leur prouver.
tumblr


Dernière édition par C. Poppy Brovelli le Lun 1 Avr - 20:32, édité 5 fois
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graecus
H. Siam Lovenbruck

H. Siam Lovenbruck

▽ PSEUDO : AURA
▽ AVATAR : Jennifer Lawrence
▽ CRÉDITS : bombshell ; tumblr
▽ ARRIVÉ(E) AU CAMP LE : 29/10/2012
▽ IRIS-MAIL ENVOYÉS : 478
I can't escape this hell ▽ POPPY Tumblr_lz90ygb2Bv1roij25o1_500

▽ AGE DU PERSONNAGE : dix-huit ans
▽ ASCENDANT DIVIN : Athéna
▽ DON : mémoire sur-développée
▽ RESPONSABILITÉS : chef de bungalow, ambassadrice camp grec
▽ LOCALISATION : Camp Jupiter, faut croire
▽ HUMEUR : MASSACRANTE


FEUILLE DU HÉROS
✧ RELATIONS :

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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyVen 29 Mar - 14:11

OOOOOOOOOOOOOOOOH OUI MA POPPY I love you. J'aimais tellement ce personnage 437. Bref, je suis suuuuuuuuuuuuuuuuuuper contente de te retrouver et EVIDEMMENT j'exige un lien héhé I love you. Je te réserve la belle Anna pour une semaine, et si tu as des questions (même si t'es une adepte donc bon héhé) je suis là What a Face.
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https://godstoys.forumactif.org/t209-siam-now-you-re-in-my-way

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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyVen 29 Mar - 18:16

han merci ça fait HYPER plaisir ce que tu me dis puppy et bien sûr que tu auras un lien, attend elles ont toutes une histoire nos deux filles qui se détestent 437 j'essaye de terminer ma fiche ce week-end et au grand maximum mardi !
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Invité



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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyVen 29 Mar - 19:13

Oooooooooooooooooh Poppy puppy c'est super cool que tu sois là, ça fait chaud au coeur I love you en tout cas bienvenue ici avec ta lfdjsfdlfsljfd bombe d'avatar et poste vite ta fiche de lien Cool
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Invité



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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyVen 29 Mar - 22:39

merci ma belle puppy
oh, oui, je vais vite poster ma fiche de liens, si vous voulez bien de moi ici xxx
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Invité



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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptySam 30 Mar - 11:53

OHYEAH UNE DESCENDANTE D'ARÈS excited
Bienvenue à toi belle créature ! J'ai hâte d'en savoir plus sur l'histoire de Poppy 437
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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptySam 30 Mar - 15:21

merci puppy
et tonkins quoi bave 212
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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptySam 30 Mar - 18:00

Je te renvoie la pareille pour Speckhart, elle est divine bave
On se fera un lien en béton armé pour sauver le monde grâce à la beauté de nos avatars intersidéraux ! string
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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyDim 31 Mar - 19:49

avec plaisir, on va faire un duo bombatomiques 437 bg
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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyDim 31 Mar - 19:50

moi je plussoie le choix d'anna comme fille d'Arès. puppy
bienvenue. I love you
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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyDim 31 Mar - 20:46

merci puppy
et karen quoi, j'adore cette fille et j'adore la jouer excited en plus en fille de dionysos, le choix de pôpa trop cool quoi 437
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graecus
H. Siam Lovenbruck

H. Siam Lovenbruck

▽ PSEUDO : AURA
▽ AVATAR : Jennifer Lawrence
▽ CRÉDITS : bombshell ; tumblr
▽ ARRIVÉ(E) AU CAMP LE : 29/10/2012
▽ IRIS-MAIL ENVOYÉS : 478
I can't escape this hell ▽ POPPY Tumblr_lz90ygb2Bv1roij25o1_500

▽ AGE DU PERSONNAGE : dix-huit ans
▽ ASCENDANT DIVIN : Athéna
▽ DON : mémoire sur-développée
▽ RESPONSABILITÉS : chef de bungalow, ambassadrice camp grec
▽ LOCALISATION : Camp Jupiter, faut croire
▽ HUMEUR : MASSACRANTE


FEUILLE DU HÉROS
✧ RELATIONS :

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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyLun 1 Avr - 15:00

Comme d'habitude, tu écris superbement bien I love you. Par contre, ça aurait été bien de mettre la traduction des paroles en italien ! Je te valide What a Face

Je suis le Lare Maximus, ancien valeureux combattant de la Douzième Légion Fulminata. Toi, assurément, t'es un graecus. C'est pas grave, on est bien obligé de t'accepter parmi nous quand même. Chère Poppy Brovelli, fille d'Arès, bienvenue au camp Jupiter (malgré nous). Fais pas l'malin chez les romains, et il t'arrivera (normalement) rien de fâcheux. On vous oblige pas à rentrer dans la légion, mais c'est pas pour autant qu'il y a aucune règle à respecter. Notre camp, nos règles, capito ? Bref, tu peux quand même créer ta fiche de relations, ainsi qu'un sujet récapitulatif de topics afin qu'on suive un peu tes aventures dans ce monde semé d'embûches (hohoho). N'oublie pas non plus de remplir scrupuleusement ta fiche de personnages via ton profil (ainsi que les champs de ton profil, tout ça). Même si ça me coûte de te dire ça, n'hésite pas à faire un tour dans le flood, mais surtout à commencer à RP avec nos autres pensionnaires et légionnaires. Sur ce, bon jeu, et que les Dieux de l'Olympe puissent veiller sur toi...
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https://godstoys.forumactif.org/t209-siam-now-you-re-in-my-way

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MessageSujet: Re: I can't escape this hell ▽ POPPY   I can't escape this hell ▽ POPPY EmptyLun 1 Avr - 17:35

mince j'étais sûre de les avoir mise mais vu que j'avais repris les paroles de mon autre fiche j'ai dû oublier. chose réparée superman
et merci beaucoup puppy
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