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 CONTEXTE ϟ we are the gods' toys.

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Les Parques

Les Parques

▽ CRÉDITS : tumblr (aqualily)
▽ ARRIVÉ(E) AU CAMP LE : 29/10/2012
▽ IRIS-MAIL ENVOYÉS : 100
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MessageSujet: CONTEXTE ϟ we are the gods' toys.   CONTEXTE ϟ we are the gods' toys. EmptyDim 4 Nov - 17:33

contexte

Mont Olympe, 600ème étage Empire State Building (Manhattan), décembre 2012.

« Pour que notre plan fonctionne, nous allons devoir rassembler grecs et romains », déclara Zeus, d'un ton sans équivoque. Il était assis sur son immense trône de bronze, portant un costume cravate irréprochable, son gigantesque éclair dans la main gauche. Héra, en robe d'apparat et chignon impeccable, siégeait à ses côtés, visage impassible et regard fixe. Quelques trônes plus loin, se mit à ricaner Dionysos, fidèle à lui-même dans sa chemise hawaïenne : « C'est la meilleure ça ! Ils vont s’entre-tuer jusqu'aux derniers, et votre plan tombera à l'eau - sans vouloir t'offenser, Poséidon ». Dionysos s'esclaffa de plus belle, tandis que les autres Dieux dardaient sur lui un regard blasé. « J'parie sur les romains, c'est des vrais durs, ils ont toujours été mes préférés », intervint Arès, sourire carnassier et blouson de motard délavé. « Comment allons-nous les rassembler ? Ils n'accepteront jamais, grecs et romains se vouent une haine tenace depuis des millénaires. Si nous les avons tenus à l'écart les uns des autres, c'est pour éviter une crise majeure qui sera inévitable », s'exclama à son tour Athéna, de son éternel ton calme. « Ma très chère enfant, nous allons devoir forcer les choses », répondit Zeus avec un sourire bienveillant. Avant qu'Athéna ne puisse répliquer, il poursuivit : « C'est ma très chère épouse Héra qui a eu l'idée. Au moment propice, nous allons détruire la colonie des sang-mêlés ».

Colonie des sang-mêlés, Long Island (USA), février 2013.

C'était comme un cauchemar. Le genre de mauvais rêve que font les demi-dieux, ceux qui se révèlent toujours être bel et bien réels. Même l'Oracle de la colonie n'avait pas pu prédire une telle catastrophe. Le malheur avait frappé la colonie sans prévenir. En premier s'était abattue sur la colonie une pluie torrentielle, défiant la frontière magique qui était censée bloquer toutes intempéries. Puis ensuite étaient arrivés les rafales de vent, suivi d'un orage foudroyant. Que pouvaient bien faire les demi-dieux contre les éléments déchaînés ? A part fendre l'air de leur épée ... Le mur d'escalade lui-même semblait s'être éteint, comme en signe de soumission. Deux colonnes du pavillon-réfectoire s'étaient effondrées, entraînant tout l'édifice dans leur chute. Les plus gros dégâts avaient touché la Maison bleue, qui s'était écroulée sur elle-même dans un nuage de fumée. Le champ de fraises était décimé, quelques arbres de la forêt semblaient pleurer, et se laisser mourir avant de s'affaisser. Pire, tout cela se passait le jour où Monsieur D., le dieu Dionysos, s'était absenté pour d'obscures raisons. Les Dieux ne répondaient à aucun appel, aucune supplication. Les sang-mêlés étaient en colère, ainsi laissés seuls face à leur sort. Les monstres résidant habituellement dans les tréfonds de la forêt avaient fini par s'aventurer au coeur du camp, avec en renfort quelques autres qui avaient étrangement réussi à passer la limite magique. « Les Dieux sont contre nous ! », hurla quelqu'un. Tout le monde semblait penser la même chose.

Les pensionnaires s'étaient regroupés près des bungalows ravagés, formant un tas qui repoussait au mieux les monstres, dont certains s'évanouissaient dans un éclat poussiéreux. La plupart des sang-mêlés semblaient prêts à rendre les armes et abandonner le camp. C'est alors qu'apparut un flash aveuglant, puis un homme en tenue de facteur, caducée en main, sacoche sur l'épaule et sandales ailées aux pieds. « Hermès ! », crièrent quelques uns de concert. Tous les monstres avaient disparu. Les demi-dieux avaient tous reconnu le messager de Zeus, et tout le monde attendit qu'il prenne la parole. « Le temps nous manque, à vous comme à moi, je le crains. Le destin de la colonie est d'être détruite, mais vous devez survivre. Vous n'êtes pas seuls. Il existe un autre campement, en Californie, où vous pourrez vous installer. Un camp romain », débita le Dieu à une vitesse folle. Néanmoins, tout le monde sembla comprendre et déjà, plus aucun sang-mêlé n'écoutait le Dieu, chacun allant de son petit commentaire. « Je vous laisse l'adresse ! », cria Hermès par dessus les conversations et les hurlements des éléments déchaînés. Puis il disparut, laissant derrière lui un post-it jaune avec marqué : " TUNNEL CALDECOTT, PORTE DU MILIEU, BERKELEY, CALIFORNIE ".

Camp Jupiter, Berkeley (Californie), février 2013.

La cantine militaire résonnait des bruits de conversation, des rires et des déglutitions des légionnaires romains. Les aurai faisaient leur travail, servant sur des souffles d'air tout ce dont les romains rêvaient de manger. Au fond, quelqu'un grogna lorsqu'il se prit une assiette de frites en pleine tête. Le rire des nymphes invisibles éclata, accompagné de quelques pensionnaires les plus proches. Bref, un repas comme tous les autres. Soudain, pourtant, les lumières s'intensifièrent et un homme apparut. C'était un soldat d'environ trois mètres, vêtu comme un GI, coupe en brosse et lunettes infrarouge. A sa ceinture étaient accrochés couteaux comme grenades et autres armes de pointe. Il inspirait puissance et assurance. Plus personne ne parlait. Le soldat jeta un regard circulaire sur les pensionnaires qui s'étaient redressés sur leur divan, puis attrapa au passage une cuisse de poulet qu'il sentit avant de la jeter derrière lui (quelqu'un poussa un cri derrière, surement que la cuisse lui était tombée dessus). Le soldat n'y prêta aucune attention et dit : « A genoux, bande d'ignares. Depuis quand les romains ne s'agenouillent plus devant leur protecteur ? ». « Mars ! », cria quelqu'un, comme s'il était le seul à l'avoir reconnu. Comme en un seul mouvement, tous les légionnaires mirent un genou à terre, en signe de prosternation. « Bien, j'préfère ça ! On m'a chargé de vous faire passer un message. On aurait pu vous envoyer Mercure, mais il est sur une autre mission. Et puis, on m'a envoyé, parce que vous avez toujours été mes préférés, vous, les romains. Bref. Jupiter m'a chargé de vous dire que vous allez bientôt recevoir de la visite, et qu'il veut un excellent accueil pour eux. Ce sont des grecs, et vous allez devoir faire avec. Si y'a des morts, Jupiter va pas être content », débita Mars en haussant les épaules, comme s'il annonçait la venue d'amis pour noël. Déjà, les romains échangeaient des regards circonspects, sans pour autant oser proférer un seul mot. « Et puis Junon non plus, parce que c'est son idée après tout... », marmonna Mars, comme s'il ne se rendait pas compte qu'il traduisait ses pensées à voix haute. Il laissa un moment de silence avant de reprendre, en tripotant un couteau à sa ceinture : « Bon, j'ai tout dit ! Accueillez les grecs, faites alliance. Sinon, vous êtes tous morts, et c'est pas Pluton qui va vous plaindre. Leur arrivée est prévue pour... dans une semaine, ouais c'est ça ». Sur ce, Mars salua l'assemblée avant de disparaître dans un nuage de fumée incandescente. Il avait brûlé un divan, que les romains s'empressèrent d'éteindre. Pendant deux ou trois secondes, un silence de mort régna sur la cantine militaire. Puis un énorme brouhaha retentit, les légionnaires ayant fini par retrouver leur langue.
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Dernière édition par Les Parques le Lun 31 Déc - 15:57, édité 2 fois
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