description du camp ∆Le camp Jupiter est situé à l'ouest des États-Unis, en Californie du Nord, près de la ville de Berkeley. C'est une vallée en forme de cuvette, large de plusieurs kilomètres, parsemée de petites collines, de plaines dorées et de bois. Un fleuve, le petit Tibre, part du lac au centre, pour faire le tour du périmètre en traçant un G majuscule. En arrière-plan, on retrouve le mont Diablo. Le camp Jupiter est partagé en deux : le camp militaire, où séjournent les légionnaires ; et la Nouvelle-Rome, une petite reproduction de la Rome antique, où peuvent vivre paisiblement les demi-dieux romains, sous la protection de la légion ; en fait, ce sont des légionnaires " à la retraite ". Le camp Jupiter est protégé par une frontière magique, repoussant monstres et simples mortels. La Nouvelle-Rome, elle, est doublement protégée par le pomerium, limite magique gardée par le dieu Terminus. Nulle arme ne peut pénétrer dans l'enceinte de la Cité.

entraînement avec Lupa ∆ Avant leur entrée dans la légion, les futurs légionnaires doivent tous suivre un entraînement intensif auprès de Lupa, la Déesse-louve immortelle de Rome, ayant nourri Remus et Romulus. La déesse forme les demi-dieux romains afin de les mener sur les voies de Rome. Lorsque le moment est venu, Lupa appelle ses futures recrues, via une sorte de télépathie, et les guide vers elle. Lupa est une exigeante, ne respectant que ceux qu'elle considère comme " fort " (d'ailleurs, il parait que les " faibles " sont dévorés par sa meute). Elle possède de très grandes habiletés militaires, et tous les légionnaires romains s'accordent pour dire qu'elle est extrêmement puissante, et ainsi respectable et réputée. L'entraînement dure exactement six mois, dans un lieu appelé la Maison du Loup. La recrue s'entraîne alors intensément, sous la directive de Lares dédiés au service de la Déesse, mais également avec des loups - la meute de Lupa.

Une fois l'entraînement terminé, Lupa envoie sa recrue vers le camp Jupiter, qu'il doit pourtant trouver seul (c'est une sorte de rite de passage, de test final). Elle fait oublier l'emplacement du camp aux recrues étant nées à la Nouvelle-Rome, afin qu'ils soient au même niveau que les recrues venant d'ailleurs (cela dit, Lupa ne leur fait oublier que l'emplacement, absolument rien d'autre).

la légion, les cohortes ∆ A la chute de Rome, en 476, beaucoup de légions ont tout bonnement disparues. Une seule a survécu et perpétué : la Douzième Légion Fulminata (= Porteuse de foudre). Cette dernière est entrée dans la clandestinité, obéissant aux ordres secrets transmis par Jupiter lui-même : rester en vie, recruter des demi-dieux et leurs enfants, maintenir l'existence de Rome. La Douzième Légion Fulminata est composée de cinq cohortes de quarante légionnaires chacune.

Lorsqu'un nouveau arrive dans la légion, il doit d'abord être accepté dans une des cinq cohortes. Généralement, on demande au nouveau s'il possède une, ou plusieurs lettres de recommandation. Ce sont des lettres écrites par des demi-dieux adultes vivant dans le monde extérieur (ou à la Nouvelle-Rome), très souvent des anciens du camp Jupiter : certaines recrues ont des parents riches et célèbres, d'autres sont des descendants de troisième ou quatrième génération de vétérans de la légion. Un bonne lettre de recommandation permet d'être accepté dans les meilleures cohortes, parfois même à un poste spécial, tel messager de la légion. A savoir que la première cohorte est considérée comme la meilleure, et que la cinquième est quelque peu la risée du camp (en gros, de la une à la cinq, la réputation va en descendant). En effet, jusqu'à une quinzaine d'années, la Cinquième était considérée comme la meilleure cohorte, jusqu'à ce qu'elle parte en quête en Alaska, et y subisse une défaite monstrueuse : elle en perdit l'aigle impérial, symbole de la légion. Et en devint la risée.
La recrue a également besoin qu'un légionnaire se porte garant de sa conduite, c'est-à-dire qu'il se charge d'apprendre au nouveau les règles de la légion, s'assure de sa bonne conduite et apporte des réponses à ses questions. Si un probatio commet une faute grave, il est mis à mort avec son tuteur (ce qui n'est arrivé qu'une ou deux fois, il y a très longtemps).

Lorsque le nouveau a trouvé sa place dans une cohorte, il se retrouve en période de probatio : après un an dans la légion (ou avant s'il commet un acte de bravoure), le probatio deviendra un membre à part entière de la Douzième Légion Fulminata. Durant le probatio, la personne portera une tablette à son cou, avec son nom et sa cohorte. A la fin de cette période, le nouveau légionnaire se fera marquer le bras au cours d'une cérémonie : il aura alors un tatouage avec les lettres " SPQR " (Senatus Populusque Romanus), surmonté du symbole de leur parent divin, avec en dessous une barre pour chaque année de service passée dans la légion. Lorsque le bras est marqué, des langues de flammes courent sur le bras du légionnaire (apparemment, ça fait mal). Généralement, les legs savent déjà en entrant en probatio qui est leur ascendant divin ; mais pour les demi-dieux de première génération, c'est rarement le cas. Ces derniers découvrent alors leur parent divin lorsqu'ils sont marqués au bras et que le symbole de leur parent apparaît. Contrairement aux demi-dieux grecs, la reconnaissance des demi-dieux romains ne fait pas l'objet d'une volonté du parent divin : c'est quelque chose de plus automatique, ou magique si vous préférez.

Un légionnaire doit servir dix ans dans la légion : à partir de là, il peut se retirer quand il le désire. La plupart des anciens rejoignent le monde mortel, mais pour les demi-dieux de première génération, le monde est dangereux, alors la majorité reste s'installer dans la Nouvelle-Rome. Ils peuvent suivre des cours à la fac, vivre tranquillement, fonder une famille... Tout cela sous la protection de la Douzième Légion.

hiérarchie ∆ La Douzième Légion est très hiérarchisée. Tout d'abord, il y a deux prêteurs élus, qui sont les commandants de la Légion. Il existe deux modes d'élection : soit les légionnaires portent quelqu'un en triomphe sur un bouclier, avec un grand fait d'armes au champ de bataille ; soit ils organisent des élections le soir du 24 juin, à la fête de Fortuna (la Déesse de la Chance). Ensuite, chaque cohorte possède deux leaders, les centurions, qui siègent également au Sénat. Ils sont généralement les meilleurs éléments de leur cohorte, plébiscité par les légionnaires. Pour chaque cohorte, il y a un centurion féminin et un masculin. Après cela, il existe des gradés qui sont en fait des légionnaires, mais avec une fonction spéciale : porte-enseigne, messager, instructeur, médecin... Il y a également des légionnaires qui sont exemptés de corvée : ils sont considérés comme plus haut gradé que les légionnaires " de base ". Le dernier, en bas de l'échelle hiérarchique, est le probatio.

demi-dieux et legs ∆ Les légionnaires ne sont pas tous des enfants des dieux principaux. Il existe également des centaines de dieux romains mineurs. Il y a ainsi les legs, très nombreux parmi les recrues. Ils sont des héros de deuxième ou troisième génération, c'est-à-dire des fils ou petit-fils de demi-dieux. Forcément, les legs sont moins puissants que les demi-dieux de première génération, mais ils peuvent tout de même être formés à la légion, et même avoir un don (toujours moins puissant, certes...). Généralement, les legs sont des descendants de vétérans de la légion, qui se sont retirés pour vivre une vie " normale " à la Nouvelle-Rome ; il arrive aussi que certains legs aient grandit en dehors du camp Jupiter. Sachez qu'il existe des legs n'ayant qu'un parent demi-dieu (ou un grand-parent), mais également un leg ayant ses deux parents à moitié divin. Par exemple, on peut retrouver un légionnaire dont la mère est la fille (ou petite-fille) de Déméter, et dont le père est un simple mortel ; mais aussi, un légionnaire ayant une mère par exemple fille (ou petite-fille) d'Apollon et un père fils (ou petit-fils) de Bellone. En tout cas, sachez qu'en proportion, la Douzième Légion comporte plus de legs que de demi-dieux de première génération.

vie quotidienne, entraînement ∆ La légion romaine est réputée pour sa stricte discipline. Chaque légionnaire doit posséder son propre équipement (tunique de laine, armes et bouclier, casque, sandales romaines...), et l'entretenir soigneusement. Un légionnaire étant avant tout un militaire, il doit savoir se battre correctement, dans les règles, et connaître toutes les formations de guerre (tel la célèbre tortue) afin d'exécuter correctement les ordres des centurions. Le sens de l'honneur est évidemment de rigueur, ainsi que le courage. Un légionnaire doit pouvoir mourir pour la légion. La Légion doit être capable de monter et démonter un camp en une nuit, et est donc régulièrement entraînée à la construction. Bref, il y a pas mal de capacités à acquérir, si l'on ne veut pas passer pour le looser de la Douzième Légion.

L'entraînement de la légion passe par de nombreux exercices sur le champ de Mars, mais également par quelques " jeux ", afin que jamais la légion ne s'empâte (voir ici). De même, les légionnaires peuvent participer aux combats de gladiateur ainsi qu'aux courses en char, au Colisée ou au Grand Cirque de la Nouvelle-Rome. Mais outre cet entraînement " physique ", la vie quotidienne des légionnaires passent évidemment par les corvées : nettoyage, récurage, inventaire... Tous les gradés en sont exemptés, mais les légionnaires et surtout les probatio sont un peu les larbins de la colonie. Encore heureux, il y a des aurai pour faire et servir le repas et parfois, un Lare sympa peut donner un coup de main.

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