| Sujet: SUNNY ☼ YESTERDAY YOU TOLD ME BOUT THE BLUE BLUE SKY Mer 1 Mai - 20:16 | |
| Nastasya Eleanor Rosewood alias Sunny La souffrance c'est très rassurant, ça n'arrive qu'aux vivantsNOM : Rosewood PRÉNOM(S) : Nastasya, Eleanor ÂGE : dix sept ans. LIEU ET DATE DE NAISSANCE : 13 août, Baltimore DESCENDANCE DE : Fille de Bellone. POUVOIR :Regard noir ◄ on compare souvent Sunny a une attardée, une pauvre niaise qui sourit tout le temps à tout le monde. Personne ne l'a jamais vu énervé, voilà tout. TRAITS DE CARACTÈRE : calme, souriante, enjouée, discrète, rêveuse, impulsive, tête en l'air, violente, rancunière, immature DÉFAUT MORTEL : son impulsivité ARME : peace and love, honey ; les armes c'est le mal. COHORTE ET ANNÉES DE SERVICE : six ans, cinquième cohorte. GRADE :Simple légionnaireAVATAR : Nina Nesbitt.
| ET LES DIEUX T'EN PENSES QUOI ? TON ASCENDANCE DIVINE, TU TROUVES ÇA COOL OU NON ? Ta mère, ta jolie maman... Elle n'est pas très gentille, apparemment. Elle est même carrément mauvaise à c'qu'on dit. Bellone, déesse romaine de la guerre... Et bien, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle doit avoir honte de toi. Une sauvageonne qui fredonne les Beatles et qui se balade pieds nus toute la sainte journée ? Qui est incapable de faire du mal à qui que ce soit, qui s'excuse quand on l'insulte ? Si y a bien un jour où elle aurait dû s'abstenir de procréer, c'était bien neuf mois avant ta naissance Sunny, c'était bien avec ton drogué de père. Pour faire un tel paradoxe vivant, une telle erreur demi-divine... Tu ne l'as jamais réellement aimé non plus, n'est-ce pas ? En fait, tu ne l'as jamais considéré comme une mère à proprement parler. Tu la respectes comme tu respecterais une inconnue, tu la considères comme tu considères les autres dieux : de loin. ET LES MONSTRES, T'EN AS VU UN RAYON OU TU LES FUIS COMME LA PESTE ? Toi, te battre contre des monstres ? Alors que t'es même pas armé, alors que tu considères chaque être vivant sur terre comme le plus grand des trésors ? Toi, tuer quelqu'un, quelque chose ? Oui, ça peut t'arriver. Quand t'es comme ça, quand t'es pas bien. Quand plus personne te reconnaît, lorsque ta vie est en danger. Ca t'est déjà arrivé, c'était ni très beau à voir, ni particulièrement amusant mais bons dieux, même si tu ne l'avoueras jamais, c'que ça te fait du bien. T'AS RÉAGI COMMENT EN ARRIVANT AU CAMP JUPITER APRÈS L'ENTRAÎNEMENT DE LUPA ? TU T'ENTENDS BIEN AVEC LE RESTE DE LA LÉGION ?Tu n'as jamais réellement eu beaucoup d'amis, tu n'as jamais vraiment été populaire. On t'a toujours regardé de loin, tes gestes n'ont jamais été accompagné autrement que par des brimades et des rires étouffés. T'as grandi avec ça, t'as appris à sourire, à fermer les yeux, à hurler silencieusement, à souffrir en riant. L'arrivée au camp n'a pas été plus difficile que ta vie d'avant. Il n'y avait plus la mer, c'est tout. T'AS RÉAGI COMMENT EN APPRENANT L'EXISTENCE DES GRECS ? TU PENSES QUOI D'EUX ?Toi t'aimes tout le monde ; les bons et les mauvais, ceux qui le méritent, et les autres. Alors, les grecs ? Ils ne te dérangent pas, au contraire. T'es sans doute une des premières à être aller les voir pour leur souhaiter la bienvenue et une des premières à avoir été rejeté. Ca ne change pas vraiment de la maison. |
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(et le joueur) Et ben... me revoilàààààààààààààààààà 8D J'suis désolée d'avoir déserté pendant ces deux petits mois, je reviens avec une nouvelle petite chose à vous présenter, en espérant qu'elle vous plaira :3 Dans tous les cas, je vous aime toujours autant et j'espère que vous me réserverez tous un niouli petit lien ♥ gif (tumblr), icones (sixe) Everybody's changing a sunflowerALL YOU NEED IS LOVE◄ « Maman ? Maman, est-ce que je suis bizarre ? » « Respire, chérie. T'es aussi bizarre que moi ce qui en soi, n'est pas forcément une bonne chose. » « Papa ? Papa, est-ce que je tourne pas rond ? » « Qui t'as mis ça dans la tête ? Les hommes sont tous des cons. » Et t’acquiesçais, tu souriais, mignonne et débonnaire dans cette caravane beaucoup trop petite pour y loger trois personnes. Tu évitais d'insister parce que tu savais parfaitement bien que ça ne servait qu'à inquiéter un peu plus tes parents. Comme toujours, les mains de ta mère viendraient jouer avec tes cheveux si semblables aux siens en fredonnant l'une de ses chansons favorite. Tu sortirais, sur le dos de ton père, admirer les vagues puis courir sur la plage, gonflant tes poumons d'air frais et de sel. Tu sourirais, rirais à t'en faire mal au ventre et tu plongerais dans l'eau froide de la mer, comme toujours, inlassablement. Tu attérirais dans ton lit minuscule sans que tu saches comment t'es arrivée là et tu t'endormirais, épuisée. Tes parents, eux juste à côté, termineraient leur dîner, et s'endormiraient dans leur chambre à coucher, commune à la tienne. L'expression "vivre d'amour et d'eau fraîche" n'a jamais si bien coller à une famille. Parce qu'il ne s'agissait que de ça ; maman vendait ses fruits au marché chaque week end et papa réparait à l'occasion les moteurs des voisins. C'était peu mais ça vous faisiez vivre. C'était rien mais bon dieu, c'que vous étiez bien. A l'abri du monde et des regards. Vivons heureux, vivons caché. Vivons à l'abri des curieux et des préjugés, de la ville et de ses habitants, de son influence et de la chaleur mortelle qui s'en échappe. Tes parents s'évertuaient à dire que l'homme n'était pas fait pour vivre en communauté, qu'il s'autodétruisait. Qu'il était son propre poison et qu'il était contagieux. Ainsi, ils t'enrôlaient toi aussi, petite fille aimante et facile qui ne demandait qu'à être chérie et à chérir en retour. Sauvage et discrète, tu t'es à ton tour créée cette carapace qui t'as alors servi toute ton enfance. Personne ne connaissais réellement Nastasya Eleonor Rosewood, née un torride mois d'août dans une bicoque au bord de la mer. Tu n'as jamais connu les copines, les fêtes d'anniversaires et les soirées-pyjama, les confidences dans la cour de récréation et les garçons. Tu n'intéressais personne alors tu faisais de même ; par fierté, tu t'isolais, tu partais en courant dans cette nature qui semblait t'appartenir. Comme une hypocrite, tu leur souriais sans jamais laisser transparaître une seule de tes pensées. Tu étais intouchable, brute et douce ; il n'aurait pas pu en être autrement. ACT NATURALLY◄ Tu es minuscule dans cette forêt. Allongée là, tu sembles insignifiante, tes yeux scrutant le moindre détail des hautes cimes et des nuages. Autour de toi, de simples colibris et des rongeurs que tu ne sembles même pas déranger ; après tout, c'est comme si ce petit espace t'appartenait tant tu l'occupes souvent. Tu es trop petite et trop frêle pour dénaturer le paysage ; ta robe fine et tes pieds nus t'accordent cet aspect fragile et délicat qui ne te va pas. Si on t'avait écouté, tu serais toute nue. Si on t'avait écouté, tu aurais perdu toute ton innocence depuis un bon bout de temps. Tes yeux si noirs contrastent avec ta peau tannée par le soleil ; tes journées passées dehors jouent contre toi. Tes ongles de petite fille sont noirs d'avoir touchés, caressés, transportés, tes cheveux sont constamment épais et emmêlés. Le jour où ta mère a dû les couper, t'as hurlé pour la première fois. Depuis, ils cascadent dans ton dos et on te fout la paix. Tes mains fourragent la terre, un sourire illumine ton visage. C'que t'aimerais que ça se limite qu'à ça, qu'à ce simple contact, qu'à ces simples émotions. C'que t'aimerais ne pas avoir à rentrer. Pourtant l'heure tourne et la réalité vient te chercher. Un bruit cristallin et une plainte sourde. « Maman !... encore. » Un soupir et un sourire résigné. « Tu peux pas t'en empêcher hein ? C'est plus fort que toi. » « Excuse moi. S'il te plaît, excuse-moi...» « Ca va chérie, tout va bien. C'est rien du tout. Va dans la cuisine, j'arrive. » Et elle ramassait le verre cassé alors que tes mains saignent, innocentes. Tu ne comprends rien à ce qui t'arrive, t'es perdue au milieu de quelque chose qui te ronge. T'aimerais hurler que t'y es pour rien, que tu te contrôles pas mais que t'adorerais. T'aimerais pleurer des excuses et essuyer des explications. Tu voudrais juste comprendre une bonne fois pour toute ce qui t'arrive tous les jours. Pourquoi ton corps ne répond pas, pourquoi fait-il ce qui lui semble bon de faire sans t'en demander la permission ? Tu es un oiseau blessé, tes ailes semblent plus grandes et plus sombres que celles des autres. T'es différente, tu le sais, tu le sens au plus profond de ta chair. Alors, t'aimerais t'envoler au-delà des contrées et des interdictions, t'aimerais quitter ce monde qui n'est pas le tien, braver la bienséance et la civilisation. Emprisonnée, continuellement attachée, tu ne peux pas trop rire ou trop pleurer ; tu ne peux pas t'énerver ni crier. Est-ce que t'as seulement le droit de vivre ? Tu te le demande parfois. Maman revient, la pelle et les morceaux de verre à la main. Comme toujours, elle jette les fruits de ton courroux et ça te donne envie de pleurer. Quelle horrible fille tu fais, Sunny. Quelle petite ingrate, incapable d'être ce que tes parents espèrent que tu sois. Tu es anormale, honey. Tout le monde le sait, toi la première. Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire ? Tu vois bien ta mère serrer les poings, t'entends bien sa respiration saccadée. Elle aussi, on dirait qu'elle va pleurer. Mais elle lutte, comme elle l'a toujours fait. Pour toi, pour ton père et le peu d'équilibre psychologique qui lui reste. Elle te sourit, un peu pâle et un peu vide. Elle nie, un peu fade et un peu vile. I WANT TO HOLD YOUR HAND ◄ « C'est un fait ; j'te hais. J'aimerais te demander pourquoi t'as laissé faire tout ça, pourquoi t'as pas eu un déclic à un moment donné. T'étais censé être le plus raisonnable des deux ; t'étais censé prendre soin d'elle jusqu'à ce que la mort vous sépare. C'était ton devoir, je ne te demandais que ça. J'aurais compris que tu laisses passer les amants, la désillusion de votre amour, tout ça. J'aurais même compris que vous vous sépariez. Pour votre bonheur, pour votre salut. Mais non. Au lieu de ça, tu l'as laissée se noyer dans le chagrin et dans l'alcool, tu l'as laissée se détruire à grands coups de joints et d'envies de suicide. Est-ce que tu l'as au moins remarqué ? Est-ce que ses joues creusées et ses cernes t'ont au moins interpellé ? Après tout, vos disputes à répétition, tes cris et tes reproches, ça devait vraiment l'aider. Tu sais quoi, papa ? C'aurait été plus juste que ce soit toi qui meurt. J'aurais largement préféré que tu sois à sa place. » Des gémissements, une odeur de transpiration et de tristesse. Tu t'entraînes. Tu forces à t'en exploser le crâne, tu pleures à en mourir. La tristesse te submerge, fait de toi son esclave. Tu ne ressembles plus à rien. Tes cheveux autrefois si blonds, si lumineux, pendent lamentablement sur ton épaule, ternes et secs. Ton visage est couvert de cette peinture qui détruit ta peau et ton amour propre. Tu n'es plus que haine et rancoeur, plus que colère et peur. Personne ne te reconnaît plus Sunny ; peut-on t'appeler encore de la sorte ? Tu n'as que douze ans et pourtant, tu sembles en avoir vingt de plus tant la vie semble s'être acharnée contre toi, tant tout te semble sale et mal. Pourtant, en y réfléchissant, c'était plutôt logique. C'aurait été foutrement injuste que ça n'arrive pas. Avec toutes les drogues que prenait ta mère, son existence libertine d'une femme qui est restée ancrée dans l'univers fantasmagorique de sa jeunesse. Ce n'était qu'une pauvre hippie qui savait profiter de la vie. Ton arrivée au monde n'a rien changé ; les paquets de shit dissimulés habilement dans les plantes vertes, tu ne les as jamais remarqués ; les amants innombrables, les excès et les gueules de bois non plus. Tout n'était pas aussi parfait qu'elle voulait bien laisser l'entendre ; le capharnaüm de sa vie avait juste été caché jusqu'à la fin. Tu t'en rends compte et ça te donne envie de hurler. La colère amère laisse alors place à l'amertume et à la culpabilité. Sans toi, elle n'en serait peut-être pas arrivée là. Sans toi, elle aurait sans doute été beaucoup plus heureuse, son existence bien plus saine. Logiquement, ton raisonnement se retourne contre toi et l'origine de ta venue sur terre. Tu n'étais pas voulue, on t'a subie Sunny. Tu n'es que le poison qui a eu raison d'elle et de sa santé fragile, de son bonheur défaillant. Tu te le répètes en boucle, toute la journée, sans répit. Tu n'as pas vraiment compris quand ton père t'a parlé de ce monde que tu ne connais pas, que tu ne veux pas connaître. Tu as à peine réalisé lorsque cette louve t'as parlé, quand il a fallu que tu te traînes plus bas que terre, quand il a fallu que tu espères. Que ce soit une foutue mauvaise blague, un mauvais rêve et pas la bande annonce de ce que t'allais vivre pendant les dix prochaines années. T'as pas acquiescé longtemps, t'as pas retenu tes crocs et tes jets d'acide. T'as pas tardé à devenir la fille de ta mère, aussi horriblement naturel fut-ce. Ta mère. Pas la femme qui t'avais élevé pendant ces douzes dernières années, pas celle qui te répétais inlassablement, comme pour se convaincre, comme pour y croire, que vous êtiez parfaitement semblables. Pas l'humaine qui était en train de crever d'un cancer que tu étais sûre d'avoir provoqué. Evidemment, qui autrement ? Tu l'as tellement épuisé, tu l'as tant poussé à bout. Tout est de ta faute chérie. Et tout ce qui te reste, c'est ce tatouage sur ton bras qui te rappelle jour après jour celle que tu ne deviendras jamais. ACCROSS THE UNIVERS ◄ « Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Excuse moi. J'aurais pas dû dire tout ça. J'étais jeune et immature. J'étais aveugle et désespérée. Maintenant qu'elle est partie, maintenant qu'elle a tout vu, j'ai compris. J'ai vu en toi un responsable alors que tu l'attendais simplement. Toi aussi, t'as souffert, toi aussi tu l'as vu dépérir. Oh papa, si tu savais comme je m'en veux. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. » L'atmosphère n'est plus exactement la même depuis qu'elle n'est plus là. La plage de ton enfance te semble plus mélancolique alors que les rayons du soleil sont plus pâles que jamais. Tu sembles encore être capable d'entendre sa voix, ton prénom être murmuré par la femme que t'as tant aimé. Mais t'as suffisamment pleuré ; tu sembles en être incapable aujourd'hui. Plus rien ne te fait vraiment d'effet ; même si tu es redevenue celle que t'étais, les malheurs de ce monde te semblent bien plus dérisoires. Même si t'as retrouvé toute ta sensibilité, ta joie de vivre et ta sociabilité, même si tu n'envoies plus balader celui qui essaie de te sourire. Sunny est revenue, un peu plus mâture, un peu plus enjouée. Ton coeur blessé semble vouloir aimer à nouveau. T'as dix-sept ans à peine ; ce n'est rien du tout dans ce monde de brute. T'as la vie devant toi et la sensation d'avoir déjà tout vécue passera avec le temps. Bientôt, les vacances d'été se termineront, emportant avec elles les souvenirs et la douleur. T'entends ses mots et tu souris. « Tout va bien aller Sunny. Tout ira parfaitement bien, tu verras. » Tu souris et gonfle tes poumons d'air frais et de sel alors que l'écume, comme pour confirmer ces dires, vient te lécher les pieds. Ouais. Tout ira bien à présent.T'en es persuadée. tumblr gif (tumblr)
Dernière édition par Nastasya E. Rosewood le Jeu 2 Mai - 17:03, édité 3 fois |
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