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 Insomnia [Poppy]

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MessageSujet: Insomnia [Poppy]   Insomnia [Poppy] EmptyLun 17 Juin - 0:20

Être hyperactif, ça craint. Il est vrai qu'en situation de crise et de danger c'est plutôt utile, mais au quotidien c'est plutôt importun et contraignant. On ne tient pas en place, on a parfois l'impression que tout autour de nous représente un danger potentiel. À la longue, ça devient complètement épuisant et irritant. Toutefois, chacun semble avoir sa propre stratégie pour régir toute cette énergie retenue captive. Certaine tactiques sont plus concluantes que d'autres si vous voulez mon avis. Quelques demi-dieu gère le tout en se gardant occupé, en s'épuisant jour après jour. C'est un peu ma recette personnelle, orienter mon énergie vers ce qui me semble le plus distrayant, vers  ce qui me donne le plus envie au moment présent. Plusieurs optent plutôt sur la socialisation extrême et sur un bavardage incessant.  J'évite de trop me frotter à ces jacasseurs, commencer une conversation avec eux résulte à des papotages frivoles qui ne finissent plus de finir. Alors que d'autres canalisent le tout avec une bonne dose de rationalité et d'intellect. Ils sont parfois un peu froid mais rarement impertinent. 


Les deux dernières catégories que j'ai pu observer sont les stratégies qui me semblent les plus déplorables. La toute première consiste à suivre une routine bien précise et prévoir tous ses actes à l'avance.  Pour tout vous dire, les Romains semblent malheureusement avoir adopté cette tactique à l'unanimité.  Que fait-on de la joie face à l'imprévisible? Et l'adaptabilité? Toutefois, certains demi-dieu persistent à canaliser leur énergie en la projetant sur les autres. À se débarrasser de l'hyperactivité en transformant l'énergie par des paroles acerbes, par de la violence et un caractère colérique. Ils sont plus nombreux qu'on pourraient le croire, et je ne les portent pas particulièrement en très haute estime. 


L'hyperactif c'est peut-être pratique, voire nécessaire en situation risquées, mais à quoi bon s'il en résulte de l'insomnie? Parfois j'aimerais bien pouvoir atteindre l'interrupteur de toute cette énergie pour le mettre hors-tension, l'éteindre comme on souffle une bougie et le rallumer quand besoin est.  La vie serait plus simple et paisible pour beaucoup de demi-dieux et l'ambiance au campement moins...mouvementé par toutes ces têtes qui ne veulent qu'une chose tous les jours : dépenser l'énergie en trop. Et croyez moi,  il y en a toujours trop.

Donc, si on ne parvient pas à venir à bout de l'immense dose d'énergie quotidienne que produit notre corps, on en paie le prix. Et ce prix, je le paie en ce moment. Faute de trouver de quoi m'occuper aujourd'hui, je suis victime d'une crise d'insomnie. Couché sur ma couchette, je regarde le toit de la tente désespérant à trouver enfin le sommeil. C'est parfois surprenant à quel point la nuit peut être longue et interminable. J'entend d'ici les cigales qui chantent doucement à l'extérieur, entrecoupé par les ronflements sonores des occupants de la tente ou même parfois par des paroles incompréhensibles.  Le sommeil résiste, refuse de s'abandonner à moi. 

Aux grands maux, les grands remèdes! Je repoussai doucement mes couvertures de coton et mis les pieds hors de mon lit sommaire. Puis, je quittai sans bruit l'endroit plongé dans le calme et l'inertie. Tant qu'à avoir un surplus d'énergie, autant aller dépenser le tout ailleurs pour être en mesure de dormir convenablement ensuite. Toujours mieux que je rester couché à espérer le passage du marchand de sable. Le campement Grec était plongé dans un silence et une léthargie  commune. Avec discrétion je déambulai aux alentours, les cheveux en bataille et les yeux cernés par le manque de sommeil. Je marchai jusqu'à finalement atteindre la rive d'un cours d'eau. En appuie contre la rambarde du petit pont qui surplombe le fleuve, je m'occupai à jeter des petites pierres (trouvées ici et la) à l'eau en créant le plus de rebond possible. Peu douée à ce jeu, j'arrivais à peine à faire ricocher les roches plus d'une fois contre le liquide du Petit Tibre.  
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MessageSujet: Re: Insomnia [Poppy]   Insomnia [Poppy] EmptyLun 17 Juin - 18:56


leanna et poppy



Les couvertures semblaient se coller contre la peau diaphane de la brune qui ne cessait de remuer dans son lit, la chaleur étouffante de la tente des enfants d’Arès l’accablant d’une manière peu agréable. Une fine couche de sueur recouvrait chaque membre de l’italienne qui ne parvenait pas à trouver le sommeil, ses yeux à moitié clos captant chaque signe éphémère qui passait devant eux. Toutes les minutes la brune changeait de position, espérant ainsi trouver les bras de Morphée, sans succès. A force de bouger elle avait plus chaud, à force de chaleur elle ne trouvait pas le sommeil, et tout recommençait de cette manière sans que la brune ne puisse trouver un tant soit peu de repos. La raison de cette insomnie ? La brune n’en avait aucune idée, pas plus que d’habitude. Ces derniers temps ses nuits étaient certes plus agitées et plus courtes mais néanmoins existantes, ce qui ne semblait pas être le cas pour cette fois-ci. Etait-ce à cause de sa récente arrivée dans le camp romain qui l’avait plongée dans une terreur et un dépaysement sans nom même si jamais elle ne l’avouerait à qui que ce soit ? Ses repères étaient brisés, réduits à néant et elle avait du mal à trouver une solution si ce n’est s’allier aux romains, chose dont elle ne voulait pas. Elle était grecque et fière de l’être, mais pire, elle était imbue d’elle-même. Hors se retrouver dans cette tente, remise au rang d’animal que l’on écarte et que l’on enferme, que l’on parque, elle ne pouvait le supporter. Pas plus que la plupart des regards méprisants qui se posaient sur elle et ses alliés grecs lorsque leurs pas soulevaient la poussière. Certains grecs s’étaient fait à cette idée de s’allier aux romains, comme Lovenbruck avec qui la fille d’Arès avait eu un conflit quelques temps auparavant. Mais Poppy n’appartenait pas à cette mince partie de grecs. Non, elle comptait bien leur montrer la véritable nature des enfants grecs, quel qu’en soit le prix à payer.
Un soupir s’échappa des lèvres épaisses de la jeune fille tandis que sa main arrachait les minces couvertures recouvrant son corps. Se redressant sur sa couchette, elle passa une main dans ses cheveux emmêlés avant de poser son regard sur le reste des lits, tous occupés par ses frères et sœurs. Certains dormaient d’un sommeil de plomb, d’autres semblaient subir des rêves agités vu les grimaces qui traversaient leurs visages, mais tous étaient endormis. Elle était la seule en ce moment même à ne pas trouver le sommeil, et il était hors de question qu’elle passe le reste de sa nuit à se tourner les pouces dans cette tente trop petite, trop étouffante. Posant un pied puis deux à terre, la brune se redressa sans bruit, cherchant ses vêtements à tâtons dans l’obscurité avant de remplacer son pyjama par une tenue plus adéquate. Puis, toujours sans un mot, elle se dirigea vers la porte de la tente qu’elle souleva, lançant un dernier regard derrière elle avant de s’engouffrer dans la nuit mystérieuse du camp romain. Dès qu’elle fut dehors, une légère brise souleva ses cheveux noirs et elle resserra son étreinte sur son gilet avant d’avancer dans les allées, ses yeux cherchant quelque chose qu’elle ne pouvait véritablement définir. Ses pas la menèrent d’elle-même, sans qu’elle ne puisse savoir où elle se dirigeait. Son cerveau semblait être plongé dans une espèce d’inertie totale, abandonnant tout sens logique. De toute manière elle ne se repérait pas dans le camp romain et elle ne pouvait pas savoir où aller. De plus, elle fuyait les romains, c’est pour cela qu’elle restait tout de même aux abords des tentes grecques. Avançant à pas feutrés dans la nuit noire éclairées de quelques étoiles qui semblaient rire au sort de la brune, la jeune fille fut sortie de ses pensées par un bruit de claquement. Un claquement distinct que l’italienne reconnut rapidement.

Se stoppant net, la jeune fille se redressa, ses sens aux aguets comme si elle redoutait de voir un monstre surgir d’un buisson et se jeter sur elle alors qu’elle était sans armes. Le bruit parvint alors une nouvelle fois aux oreilles de la demoiselle qui fronça les sourcils avant de décider de s’approcher de la source de ce bruit. Les claquements contre l’eau se firent de plus en plus distincts à mesure que la jeune fille approchait, et bientôt elle pût discerner une silhouette accoudée contre la rambarde d’un pont. Une silhouette à la chevelure blonde qui lançait des pierres contre la surface désormais troublée du petit Tibre. Au moins il ne s’agissait pas là d’un monstre. S’approchant davantage, la brune observa la jeune fille qui se trouvait là, ses yeux tentant de deviner s’il s’agissait d’une connaissance ou non. Pour finalement s’attarder sur le visage de la blonde, un visage familier mais pas amical. Leanna Walker. Automatiquement les doigts de la brune se refermèrent autour de ses bras, s’enfonçant à travers la laine qui recouvrait sa peau. Pourquoi elle ? Cette fille qui avait osé se servir de son don sur l’italienne ? Poppy pouvait encore se souvenir du goût amer qui avait empli sa bouche lorsqu’elle avait ressenti une rafale de vent contre son visage, œuvre de cette blonde. Restant à une distance raisonnable de cette fille qui lui invoquait une certaine rancœur sans que cela n’arrive au stade de Siam, la brune se racla la gorge pour faire remarquer sa présence. Puis, n’attendant même pas une réaction de la jeune grecque, elle ouvrit la bouche pour briser le silence de la nuit. On arrive pas à dormir Walker ? Si la phrase était anodine, le ton qu’avait employé la brune ne l’était pas. Un ton sec et mesquin, un ton qui montrait les pires côtés que l’italienne possédait. Quoique, c’est plutôt pas mal. J’aurais pas de mal à te faire passer au-dessus du pont et faire passer ça pour un accident, tu crois pas ? La brune resserra ses bras sur sa poitrine avant de plonger son regard dans celui de la blonde, attendant une réaction quelconque de sa part.

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MessageSujet: Re: Insomnia [Poppy]   Insomnia [Poppy] EmptyMer 19 Juin - 22:22

Une petite pile de pierres reposaient au creux de ma main. J'étais finalement parvenu à en amasser une  quantité suffisante pour occuper les quelques heures qui séparaient encore la nuit du jour.  Abandonnant ainsi l'idée de venir à bout de cette sordide insomnie, pour me résigner à rester éveillé coûte que coûte.  De ma main libre, je piochai avec méthode un petit fragment de roche idéal pour mener à bien la mission que je lui confiait. Je fixai attentivement l'amas de cailloux, recherchant celui qui aurait la forme et la dimension parfaite. À première vue, l'exercice semblait plutôt simple. C'est-à-dire, lancer une pierre à l'eau.  Enfin c'est ce que je croyais avant de mettre le tout en pratique. Une demi-heure plus tard, je constatai avec désarroi mon ignorance et ma nullité. Un enfant aurait pu faire mieux que moi. En théorie, les moindres petits détails, en partant du caillou en lui-même, jusqu'à l'angle du lancé, avaient une importance capitale. C'est donc avec attention que je m'appliquai à choisir une roche. Soupesant et jugeant chaque fragments, j'en éliminai plusieurs que je laissai couler au fond des flots, mais j'en gardai quelques uns qui me semblèrent prometteurs. Je me saisit de l'une des pierres restantes, oblongue et légèrement aplatie, cette dernière pourra sans le moindre mal voler et bondir au-dessus des eaux du fleuve.

Avec conviction, je serrai le cailloux entre le pouce et l'index de ma main libre. Puis, maniant celui-ci comme un petit poignard, j'exécutai un léger mouvement du poignet et libérai l'objet vers la masse liquide devant moi. Je suivis avec espoir le galet voler quelques instant dans les airs pour finalement s'écraser contre l'eau et couler dans un "plouc" embarrassant. Frustré, je fixai l'endroit ou la roche s'était enfoncée, médusé par mon échec. J'avais pourtant sélectionné un caillou parfait pour l'exercice et l'avais jeté avec précision. Dépité, je recommençai l'exercice avec une application redoublée. Encore et encore sans pourtant trouver le petit quelque chose qui semblait me faire défaut. 

Plus d'une demi-heure plus tard, j'étais enragé. Pourquoi ces stupides galets ne voulaient-ils pas ricocher sur l'eau? Ça semblait si simple pourtant! La dernière pierres entre mes doigts, je ravalai ma rage pour faire place à un peu plus de sérieux. Ma fierté avais depuis longtemps sombré, en même temps que tout les galet, au fond de l'eau sombre du cours d'eau.  La méthode classique de l'exercice ne fonctionnait définitivement pas avec moi.... Un sourire carnassier envahi mon visage, j'avais une idée, une idée un peu folle certes, mais ça devrait bien fonctionner. Quand quelque chose ne fonctionne pas, autant l'adapter à soi pour faire avancer les choses. Autant profiter de ce qu'on a notre disposition vous croyez pas? Ma patience mise à rude épreuve par tous ces inexplicable échecs, je décidai de changer complètement de stratégie pour en venir à mes fins.

C'est donc ainsi que j'ai fini par me résoudre à tricher, si on peut appeler ce que j'avais en tête une tricherie.. Je dirais plutôt...une astuce ingénieuse pour ne plus avoir à regarder mes pierres couler pitoyablement au fond de l'eau. Parce que c'est embêtant de voir tous ses efforts avorter pour je-ne-sais quelles stupides raisons. J'agrippai mon dernier caillou, convaincue de parvenir à mon but cette fois-ci. Sans plus me faire attendre, je le lançai verticalement vers le cours d'eau. Toutefois, cette fois-ci j'y ajoutai ma petite touche personnelle. D'un simple mouvement de main, je fis surgir une bourrasque tout droit sur le galet qui suivait toujours sa trajectoire.  L'affaire est dans le sac! Je pu voir la pierre détaler comme un petit bolide le long du fleuve tout en ricochant de temps à autre contre l'eau noire. J'esquissai un sourire victorieux, fière de mon triomphe et ma trouvaille, enfin! Le galet continua lentement sa course un instant puis sombra doucement à la limite de ma vision. C'est génial!

Absorbé par mes prouesses (agrémentées de mon manque de sommeil), je ne vît pas approcher la silhouette solitaire. En sursautant (parce que je me croyait seule debout à cette heure) je reconnu la voix sarcastique d'une jeune femme qui ne cessait de m'exaspérer depuis cet incident anodin et complètement stupide. Bousculer quelqu'un parce qu'on a la tête ailleurs (en fait j'observais un nuage qui ressemblait drôlement à un éléphant), c'est très banal. Sa réaction a été complètement inapproprié, je l'ai donc éloigné par un puissant coup de vent. Depuis, telle une tique, elle se plaît à me détester et moi à la mépriser. Quoiqu'au fond elle me fais un peu pitié, une pauvre petite créature agressive et violente. Un petit chien qui jappe pour se faire entendre ou même se faire respecter. "On arrive pas à dormir Walker ? Quoique, c’est plutôt pas mal. J’aurais pas de mal à te faire passer au-dessus du pont et faire passer ça pour un accident, tu crois pas ? "

Levant les yeux au ciel, plus agacé qu'autre chose par le ton qu'employait la fille d'Arès. J'adoptai une attitude tout en nuance. À la fois neutre et sarcastique. "Très perspicace Brovelli, merci de t'en inquiéter, c'est gentil de ta part." J'ignorai ses dernière paroles parce que ce serait totalement stupide de réagir à ses minables menaces. "Et toi du mal à dormir? On a des remords, des inquiétudes Brovelli?"

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