Annabeth est un petite fille de 7 ans qui va à l'école comme toutes les autres petites filles de son âge. Elle est plutôt intelligente et se débrouille bien par rapport aux autres de sa classe mais à un problème d'attention et est du genre hyperactive. Elle n'a pas connue sa mère, et son père ne lui en a jamais parlé. Charly Lullaby, le père de la petite Annabeth, est écrivain et toujours pris dans son travail si bien qu'il ne voit presque jamais sa fille. Cette dernière se sent abandonné et sans famille. A son âge elle est déjà dans un pensionnat et ne rentre chez elle que le week-end. Un samedi soir, elle était assise devant la télévision et regardait un de ses dessins animés préféré quand son père entra dans la pièce, un livre sous le bras. Il ne pris même pas la peine de lui accorder un regard alors qu'il ne l'avait pas vu de la semaine. Annabeth avait l'habitude bien sûr mais s'en fut trop pour elle ! Elle se leva du canapé et monta dans sa chambre où elle sortie un de ses sac et fourra le nécessaire à l'intérieur: tous ses vêtements, une brosse à dents, un livre, son arc (cadeau de sa mère, son père lui avait donné en l'interdisant de s'en servir à son âge mais Annabeth était plus grande d'esprit que ses 7 ans.) et une réserve de nourritures qu'elle pris en passant dans la cuisine. Elle s'habilla, mis son arc en bandoulière et enfila son sac à dos, puis se dirigea vers le bureau de son père et lui déclara ces seules et derniers mots :

- Je m'en vais, tu ne me reverra plus jamais !

Son père leva le nez de son livre et la regarda incrédule dans sa tenue de fugue. Il essaya de protester, de la raisonner mais elle ne lui accorda pas un regard comme il le faisait si souvent avec elle et s'en alla dans la nuit...

L'année suivant la fuite Annabeth fut la plus dure de sa vie. Elle devait survivre d'elle même alors qu'elle n'avait que 7 ans. Elle se nourrissait en volant dans les magasins ou en demandant quelques morceaux de pain à une famille de bourgeois qu'elle croissait en errant dans les grandes villes. A son malheurs s'ajoutait les visites de monstres de toutes formes. La première fois qu'elle en vit un, Annabeth pensait que se n'était qu'un simple déguisement de manant mais elle découvrit bien vite qu'il avait la capacitée de la tuer d'un revers de manche. Son instinct prenait le dessus à ce moment là, elle pensait à la haine qu'elle éprouvait pour son père et terrassait le monstre à l'aide de l'arc de sa mère. Plus les mois passaient et plus la jeune fille se demandait pourquoi des monstres, dont personne ne connaissait l'existence, l'attaquait sans cesse. Ce matin là, Annabeth qui avait fait un feu la veille était en train de l'éteindre. Son campement était planté au milieu d'un champs de blé et elle s'apprêtait en le replier pour contier son périble. Quand soudain un cri terrifiant fit entendre, il ne devait pas venir de très loin, pensa Annabeth, car il était vraiment très emplifié. Elle banda alors son arc prête à se battre mais lorsque que le monstre sortit des busquets elle eu un moment de panique en voyant son allure. Il n'avançait pas vers elle et ne semblait pas l'avoir vu mais il n'était pas moins terrifiant pour autant. Il ressemblait à un serpent-géant munit de deux petites pattes de poule et son museau était allongé comme celui d'un dragon qui était dans les contes pour enfants qu'Annabeth lisait lorsqu'elle était encore chez elle. Cette dernière parcourait très souvent des livres sur la mythologie grec et reconnu le monstre immediatement comme étant le Basilic. Ce fameau serpent qui naquit de la tête coupée de Méduse et qui avait le pouvoir de tuer une personne par un simple regard. Annabeth était perdu, elle de savait pas comment combattre ce monstre sans le regarder. Alors elle s'empressa de finir de ranger ses affaires et décida de prendre la fuite avant qu'il ne s'aperçoit de sa présence. Mais le Basilic l'avait déjà remarqué et fonçait sur elle en sautant presque sur ses pattes de volatile. La fillette s'enjamba dans un rocher et tomba au sol. Les pas du monstre se faisaient de plus en plus bruyants et Annabeth eu le reflexe de fermer les yeux alors qu'il devait être penché juste au dessus d'elle. Elle sentait presque son haleine lui chatouiller le visage, elle sentit sa fin très proche à ce moment là. Elle se retenait de crier à l'aide, elle savait pertinament que personne n'allait venir la secourir. Pourtant, à travers ses paupières fermés, Annabeth vit une vive lumière, entendit un cri d'animal mais ne pris pas le risque de rouvrir ses yeux. Quelques minutes plus tard, une voix des plus douce lui chuchota à l'oreille:
 
- Tout va bien ma douce enfant, tu peux rouvrir tes yeux maintenant.
 
La jeune fille obéit et leva ses paupières pour découvrir, assise devant elle, une jolie jeune femme. Elle avait les yeux gris comme Annabeth, une armure et faisait dans les 25 ans environs. Elle repris la parlole quelques secondes plus tard comme si elle voulait laisser le temps à la fillette de bien tout comprendre.
 
-Je suis la déesse Athéna, ta mère.
 
Cette seule phrase qui expliquait telement de chose pour Annabeth ! Puis la déesse se lança dans un récit pour expliquer à sa fille tous ce qui se passait. Elle lui appris qu'elle était une sang-mélée (mi-homme/mi-dieu), qu'elle devait se rendre dans une colonie pour être protégée de tout ces monstres qui l'attaquait et bien plus encore. Athéna, ayant fini son récit, embrassa sa fille en lui disant qu'elle ne pouvait rester, et disparue.