La tente des enfants d’Arès était bondée à ce moment de la journée. Personne ne voulait sortir dans le camp romain pour risquer de croiser un de ces romains qui les considéraient comme des bêtes étranges, des étrangers à qui ils offraient l’hospitalité mais qui ne méritaient pas le même statut qu’eux. Leur tente avait été aménagée succinctement, et n’avait pas la splendeur de leur bungalow à la colonie. Malgré tout on pouvait bien remarquer la marque personnelle des enfants du dieu de la guerre et de la destruction. Les couleurs étaient chaudes, le rouge étant omniprésent, que ce soit sur les tentures ou même sur les quelques draps qu’ils avaient pour se couvrir la nuit. De plus, il y régnait une chaleur étouffante, bien caractéristique des enfants d’Arès. Qu’elle soit produite par les échauffements des esprits restés trop longtemps cloîtrés dans cette minuscule tente ou même à cause des légers combats qui éclataient parfois sous la tente, la chaleur était étouffante, éreintante. Pour quelqu’un qui n’avait pas l’habitude d’habiter dans ce genre d’environnement, c’était tout bonnement invivable. Mais pour Poppy, assise sur son misérable lit, c’était tout à fait normal. Elle avait l’habitude de ce genre d’ambiance, même si elle devait admettre que le fait de vivre dans un endroit beaucoup plus petit que leur bungalow n’était pas quelque chose de très agréables. Cela faisait quelques jours à peine que la colonie avait été détruite et que le dieu Hermès leur avait annoncé leur départ pour le camp romain, et déjà la brune détestait sa nouvelle vie. Entre les souvenirs de la colonie en ruine, le goût amer de la défaite qui lui restait encore en travers de la gorge et les regards que leur lançaient les quelques romains qui avaient croisé sa route, la jeune fille n’avait qu’une hâte : quitter cet endroit le plus rapidement possible. Malheureusement pour elle, ce n’était pas chose aisée. Elle savait bien ce qui l’attendait dehors, une armada de monstres contre lesquels elle n’aurait sûrement pas le dessus. L’odeur qui se dégageait d’elle n’était pas facile à vivre, et il y avait une forte différence entre aller au combat en étant armée et préparée psychologiquement, et se retrouver face à un monstre sans s’y attendre. De plus, rien ne l’attendait dehors. Sa mère ne donnait plus de nouvelles, son père ne l’aimait pas, alors autant rester au camp romain. C’était toujours mieux que d’errer sans but précis dans les villes américaines, la mort collée aux trousses. Un soupir s’échappa des lèvres pulpeuses de l’italienne tandis qu’elle posait ses pieds sur le sol. Elle ne pouvait plus rester cloîtrée ici, elle avait besoin de sentir l’air frais sur son visage et aussi de se détendre, de lâcher une bonne fois ses nerfs sur quelqu’un. De toute manière elle ne pouvait pas rester sous cette tente indéfiniment et il allait bien falloir qu’elle sorte un jour ou l’autre. D’un pas décidé, la jeune fille se dirigea vers la sortie de la tente, le soleil perçant à travers la fine tenture de leur abri de fortune. Poppy, me dis pas que tu sors ? Sentant une main se refermer sur son poignet, l’empêchant d’avancer, la brune se retourna pour faire face à une de ses sœurs. J’ai pas envie de moisir ici, et de toute manière il faudra bien montrer un jour aux romains qu’on vaut bien mieux qu’eux répondit la brune tout en haussant les épaules. La poigne de sa sœur se desserra, laissant Poppy libre de ses mouvements. Malgré tout, la jeune fille sentit le regard insistant de sa demi-sœur tandis qu’elle sortait de la tente. Le soleil lui frappa les yeux en plein visage et elle dût cligner des paupières quelques secondes avant d’y voir de nouveau clair. Puis, prenant une large inspiration, la jeune fille commença à avancer dans le camp romain, ses pas la guidant à travers ce labyrinthe. Le jour de leur arrivée, elle avait à peine écouté le guide du camp romain, qui de toute manière avait été très antipathique, si bien qu’elle ne savait pas du tout se repérer à l’intérieur du camp. Tant pis, si elle se perdait elle pourrait toujours retrouver son chemin en demandant à quelqu’un, même si cette hypothèse ne lui plaisait pas. Elle ne voulait pas passer pour une grecque qui avait besoin d’un romain pour se débrouiller, et décida donc d’utiliser cette possibilité en tout dernier recours.
Évoluant dans le camp romain, la jeune fille se retrouva bientôt devant une espèce de plaine, assez grande, dont les côtés étaient recouverts de gradins. Fronçant les sourcils, la demoiselle tenta de se souvenir du nom de cet endroit, et le nom de Mars lui vint en tête. Quelque chose avec son père donc, mais impossible de retrouver le nom exact de cet endroit. Haussant les épaules, la jeune fille décida tout de même d’y faire un tour, n’ayant de toute manière rien de mieux à faire. La plaine était recouverte d’une sorte de sable, mélangé à de la poussière, et bientôt les pieds de la brune soulevèrent beaucoup de ce mélange, produisant des nuages de fumée qui la suivait. S’arrêtant au beau milieu de l’arène, la brune mit une main au-dessus de ses yeux pour cacher l’éclat ardent du soleil, observant les alentours. C’était vide. Tant pis. Légèrement déçue, la jeune fille s’apprêtait à reprendre sa route pour visiter le camp romain lorsqu’un bruit de pas la fit se retourner. Une silhouette se dessinait au loin, et dès que les yeux du nouvel arrivant se posèrent sur l’italienne, elle s’arrêta. Replaçant sa main au-dessus de ses yeux, la jeune fille plissa les paupières avant de reconnaître une chevelure dorée et un visage qu’elle connaissait bien. Bien trop peut-être. Lovenbruck. Et bah voyons, comme quoi la brune n’avait jamais vraiment de chance. Quoique, peut-être qu’une petite prise de bête avec son ennemie de toujours allait la rendre de bonne humeur, qui sait. Baissant sa main qui retomba le long de son corps, la jeune fille fit quelques pas en direction de Siam, sourire aux lèvres. Puis elle s’arrêta à quelques mètres d’elle, laissant un large espace entre elles deux. Il ne fallait tout de même pas abuser, elles n’étaient pas amies, pas la peine de se rapprocher davantage. Il fallait juste que la blonde puisse l’entendre sans que Poppy ne soit obligée de crier à s’en déchirer les cordes vocales. Alors Lovenbruck, tu te fais au camp romain ? Ton esprit ‘supérieur’ a trouvé une solution pour faire copain-copain avec eux ? Bon, elles étaient toutes les deux dans la même galère, mais cela n’effaçait pas leurs différends. La brune ne pourrait jamais oublier le jour où elles avaient failli rater une quête à cause de leurs engueulades perpétuelles. Elle n’avait jamais pardonné à la blonde, et inversement. Et depuis les deux filles se vouaient une haine teintée de respect mutuel. Donc, malgré le fait qu’elles soient toutes les deux considérées comme des sangsues par les romains, cela n’empêchait pas les anciennes relations de rester comme elles étaient. Et même si elles étaient censées se serrer les coudes dans cette épreuve, l’italienne préférait encore servir de larbin aux romains plutôt que de faire amie-amie avec la blonde.
H. Siam Lovenbruck
▽ PSEUDO : AURA ▽ AVATAR : Jennifer Lawrence ▽ CRÉDITS : bombshell ; tumblr ▽ ARRIVÉ(E) AU CAMP LE : 29/10/2012 ▽ IRIS-MAIL ENVOYÉS : 478
▽ AGE DU PERSONNAGE : dix-huit ans ▽ ASCENDANT DIVIN : Athéna ▽ DON : mémoire sur-développée ▽ RESPONSABILITÉS : chef de bungalow, ambassadrice camp grec ▽ LOCALISATION : Camp Jupiter, faut croire ▽ HUMEUR : MASSACRANTE
Pour une fois, Siam était de bonne humeur. Il n'y avait pas de raisons particulières, mais la jeune fille était plus souriante que d'habitude et disait même bonjour. Elle n'avait crié sur personne depuis le matin ; autant dire que c'était un exploit, pour ces derniers temps. Et puis, elle avait même réussi à joindre son père, Howard Lovenbruck, via un iris-mail. Ce dernier n'était toujours pas habitué à recevoir ce genre de message, mais il avait été heureux d'avoir des nouvelles de sa fille et même, lui avait présenté via l'arc-en-ciel son nouveau compagnon de vie, qui n'était autre qu'un chiot. Ce dernier avait d'ailleurs rappelé grandement les chiens des enfers à Siam, sans qu'elle ne puisse imaginer une seule seconde qu'il s'agissait bien d'un de ceux-là. Son père l'avait acheté en animalerie, et ce n'était au final qu'un labrador noir. Ensuite, Siam avait quitté son père pour se charger de tâches plus urgentes et importantes, en sa qualité d'ambassadrice du camp grec. Elle s'était entretenue avec la prêteur, Jane Harris - il était impossible de discuter tranquillement avec Jason Berkeley, l'autre prêteur, un fils d'Arès. La conversation fut sérieuse, mais enrichissante et au final, plutôt agréable. Jane Harris avait informé Siam que les romains comptaient organiser des jeux de guerre, auxquels les grecs étaient évidemment conviés.
Siam était plutôt curieuse de voir ça, et de comparer avec leurs propres jeux, à savoir le Capture l'étendard. La blonde avait promis à son homologue romaine qu'un jour, ce serait aux grecs de montrer leur jeu aux romains. En attendant, la conversation avait suscité sa curiosité sur le terrain de jeu, à savoir le champ de Mars. Siam était au courant pour les innombrables tranchés, tunnels et autres ; mais aussi pour l'éléphant qui s'y promenait en toute liberté. Elle décida de s'y rendre dans l'après-midi, et se conforma à son programme. Elle quitta le camp grec d'un pas nonchalant, saluant ceux qu'elle croisait. Oui, elle était vraiment de bonne humeur. Malheureusement, sa bonne humeur s'évanouit instantanément quand elle reconnut la silhouette qui se tenait sur le champ de Mars, en solitaire. Sa vieille ennemie était là, Poppy Brovelli l'italienne. Fille d'Arès, évidemment. Depuis qu'elles se connaissaient, il y avait une sorte de guerre entre elles ; cela s'était empiré depuis qu'elles avaient été choisi pour une quête commune, qu'elles avaient faillit rater par leurs multiples disputes. Siam connaissait assez bien Poppy pour la reconnaître de loin, et lorsque celle-ci s'approcha, souriante, la fille d'Athéna comprit que ça allait (encore) mal se passer. Son humeur retomba à zéro avant même que la brune ne lui adresse la parole : « Alors Lovenbruck, tu te fais au camp romain ? Ton esprit ‘supérieur’ a trouvé une solution pour faire copain-copain avec eux ? ». Belle entrée en matière. Siam leva les yeux au ciel, poussa un soupir à peine audible et répondit d'une voix assez forte : « Pas besoin d'avoir un cerveau, il suffit de posséder un minimum de sociabilité, chose dont tu es totalement dépourvue, Brovelli », répondit Siam avec un sourire cruellement faux. Elle fit un pas pour se rapprocher, et poursuivit : « Et en ce qui concerne le camp romain, je m'adapte. Comme nous tous », reprit-elle avec une pointe de sarcasmes dans la voix. Même la voix de la sagesse ne pouvait la faire entendre raison lorsqu'il s'agissait de Poppy : elle détestait tellement cette fille, elle était incapable de se contrôler en sa présence. Une autre pique, et Siam partirait au quart de tour.
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Sujet: Re: go to hell ▽ SIAM Mar 16 Avr - 19:06
siam et poppy
Dès que les deux grecques se retrouvaient dans le même périmètre, tout le monde fuyait. C’était physique, chimique, les deux filles se détestaient et elles pouvaient le sentir au plus profond de leur être. Déjà leurs ascendances divines n’aidaient pas, leurs parents se détestant de base, leur conflit s’était répercuté sur leurs enfants. Et Siam et Poppy en payait les frais. Mais plus que leurs différences divines, le fait qu’elles soient opposées au niveau bataille, l’une préférant la stratégie et l’autre l’offensive sans plan préalable, il y avait quelque chose de plus. Dès que le regard azur de l’italienne se posait sur le visage de son ennemie jurée, elle sentait une vague de colère, de haine, de pression envahir chaque fibre de son corps, un goût amer envahir sa bouche tandis que son cerveau se mettait sur pause. Une seule envie s’emparait d’elle, mettre la blonde à terre, même si elle avait bien trop de respect pour son ennemie pour oser l’attaquer par surprise. Non, si elle devait l’emporter sur Siam, ce serait de manière loyale, Poppy ne voulait pas tomber aussi bas. Jamais elle ne s’abaisserait à attaquer un ennemi qui a le dos tourné, sauf les monstres bien sûr mais alors les monstres toute question d’éthique et de respect s’envolait. Posant son regard sur Siam qui semblait avoir reçu un coup de poing dans le ventre, la jeune brune entama les hostilités. Déjà qu’elle était de mauvaise humeur à cause des évènements de ces derniers jours, elle avait vraiment besoin de se défouler. Et même si Siam avait tous les défauts du monde aux yeux de la jeune fille, elle devait au moins admettre qu’elle était une adversaire de taille. Et que se battre contre elle donnait toujours des surprises, certaines plus réjouissantes que d’autres. La dernière fois que les deux filles s’étaient battues, l’une comme l’autre en était sortie très amochée, leurs forces étaient égales à quelques différences près. La brune savait pertinemment que jamais elle ne pourrait abattre la blonde facilement, et de toute manière ce n’était pas son objectif. Mais elle enrageait à l’idée qu’une fille d’Athéna puisse être de force égale, palliant les défauts de Poppy avec son intelligence. Pas besoin d'avoir un cerveau, il suffit de posséder un minimum de sociabilité, chose dont tu es totalement dépourvue, Brovelli La brune se contenta de hausser les épaules. Elle n’allait pas contredire Siam puisque cette dernière avait totalement raison sur le sujet. Non Poppy n’était pas la fille la plus sociable du monde, et elle s’en portait très bien comme ça. Elle avait trop souvent été déçue par les personnes auxquelles elle s’accrochait, alors elle avait décidé de moins s’accrocher, et elle ne voyait pas l’intérêt d’aller parler à des inconnus qui n’avaient pas l’air de vouloir l’accepter dans leurs rangs. La solitude ne la dérangeait pas, et c’était certainement mieux comme ça pour l’instant. Regardant Siam s’approcher d’un pas, un sourire hypocrite collé aux lèvres, la jeune brune serra les poings, sentant la colère monter légèrement en elle. Un peu plus de temps en compagnie de cette chère Lovenbruck et Poppy allait entrer dans une colère noire. Comme si cette fille avait le don de l’énerver, et franchement ce n’était pas le meilleur don qui soit. Sentant déjà une pointe de colère s’immiscer dans chaque parcelle de son corps, la brune ferma les yeux au moment même où la blonde reprenait la parole. Et en ce qui concerne le camp romain, je m'adapte. Comme nous tous Faisant basculer sa tête en arrière, la brune ne pût s’empêcher de laisser échapper un rire qui s’effaça rapidement dans les airs. Elle redressa alors la tête, rouvrant les paupières, son regard d’acier fixé sur Siam. C’est ton choix si tu veux te ‘sociabiliser’ avec les romains. Mais ce sera sans moi. Mimant les guillemets invisibles, l’italienne employa une voix emplie de dédain et d’ironie pour répondre à la blonde, se retenant de rouler des yeux. Je comptes pas moisir ici moi. Mais bon, ça m’étonne à peine que tu veuilles jouer à ce jeu, vous les supers enfants d’Athéna, vous avez toujours eu ce don pour faire comme s’il suffisait de parler pour régler les conflits. Marquant une légère pause, un sourire s’étala sur les lèvres de la jeune fille, laissant apparaître quelques dents blanches. On voit bien où ça vous a mené. Ta mère n’a pas l’air d’être très appréciée par les romains Faisant claquer sa langue contre son palais, la jeune fille fit un pas en avant, se rapprochant encore de Siam. On vit pas dans le même monde Lovenbruck, moi je me laisserai pas écraser par eux
Spoiler:
j'espère que ça t'ira, si jamais il y a un problème tu connais le chemin de ma boîte à mps
H. Siam Lovenbruck
▽ PSEUDO : AURA ▽ AVATAR : Jennifer Lawrence ▽ CRÉDITS : bombshell ; tumblr ▽ ARRIVÉ(E) AU CAMP LE : 29/10/2012 ▽ IRIS-MAIL ENVOYÉS : 478
▽ AGE DU PERSONNAGE : dix-huit ans ▽ ASCENDANT DIVIN : Athéna ▽ DON : mémoire sur-développée ▽ RESPONSABILITÉS : chef de bungalow, ambassadrice camp grec ▽ LOCALISATION : Camp Jupiter, faut croire ▽ HUMEUR : MASSACRANTE
Siam se serait attendue à toutes sortes de réactions de la part de Poppy, sauf qu'elle se mette à rire en l'entendant dire qu'elle s'adaptait. Un rire dénué d'humour, évidemment. « C’est ton choix si tu veux te ‘sociabiliser’ avec les romains. Mais ce sera sans moi », lui répondit l'italienne en mimant les guillemets pour parler de sociabilisation. Siam lui lança un regard mauvais, sans pour autant répliquer. « Je compte pas moisir ici moi. Mais bon, ça m’étonne à peine que tu veuilles jouer à ce jeu, vous les supers enfants d’Athéna, vous avez toujours eu ce don pour faire comme s’il suffisait de parler pour régler les conflits », reprit la fille d'Arès, moqueuse comme à l'accoutumée. Siam avait tellement l'habitude de ce comportement, et même si la véritable sagesse lui aurait dicté de ne rien dire, de laisser passer et de tourner les talons... Non, avec Poppy, Siam n'était plus la fille d'Athéna. Elle n'était plus la fille sage, intelligente et calme. Poppy Brovelli avait toujours eu le don d'énerver Siam, tout comme Siam elle-même pouvait énerver Brovelli en un clin d'oeil. Peut-être était-ce une sorte de plaisanterie divine : Arès et Athéna, dans leurs querelles éternelles, avaient décidé de reproduire leurs chamailleries sur deux de leurs enfants, en l’occurrence Poppy et Siam.
« On voit bien où ça vous a mené. Ta mère n’a pas l’air d’être très appréciée par les romains », enchaina Poppy avant de finir par dire, tout en s'approchant d'un pas : « On vit pas dans le même monde Lovenbruck, moi je me laisserai pas écraser par eux ». Siam renifla avec dédain. Dès son arrivée au camp Jupiter, elle avait vu combien les romains étaient choqués par le fait qu'elle soit fille d'Athéna, nommée Minerve chez eux. La déesse avait fait voeu de chasteté, et personne ici ne pouvait concevoir que Siam, ainsi que ses demi-frères et soeurs aient été façonnés par la pensée de la déesse. Siam elle-même avait eu un peu de mal à digérer l'information, tout comme son propre père qui n'avait jamais compris d'où venait cet enfant qu'on lui avait si gentiment déposé sur le pas de la porte, dans un berceau doré. Bref, ce fut déjà assez vexant, mais lorsqu'elle apprit qu'en plus chez les romains, sa mère était considérée comme une déesse mineure de moindre importance... Ce fut une sorte de choc, comparé au grand Mars (Arès, donc) qui était totalement adulé et possédait un immense temple en son honneur sur la colline prévue à cet effet. En voyant Poppy, elle-même fille d'Arès, elle s'était attendue à ce genre de remarque, sur ce retournement de situation qui blessait énormément l'égo de la blonde. Elle qui, pourtant, était si fière d'être la fille de sa mère. La pique de Poppy fut une sorte de goutte d'eau qui fit déborder le vase, car Siam ne put s'empêcher d'exploser. Elle avait surement besoin de ça, après toute la rancune, la colère accumulée depuis la destruction de la colonie. Oui, Siam avait besoin de se défouler sur quelqu'un, et l'italienne était la candidate parfaite pour le job. « Viens voir par toi-même si je laisserai jamais quelqu'un m'écraser ! », lança Siam, les joues déjà rougies par la colère. En même temps, et (presque) sans réfléchir, la blonde dégaina son épée en bronze céleste, tout en invitant son adversaire à approcher. Les deux filles s'étaient déjà affrontées à de nombreuses reprises, et il était possible qu'à ce stade, elles connaissent parfaitement le style de combat l'une de l'autre. Cela ajoutait une difficulté en plus.
Spoiler:
bon, c'est moyen, mais allez je lance les hostilités
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Sujet: Re: go to hell ▽ SIAM Jeu 9 Mai - 15:17
siam et poppy
Un sourire moqueur collé sur les lèvres, Poppy observait son ennemie de toujours s’énerver lentement mais sûrement, apercevant déjà les rougeurs qui venaient colorer les joues blanches de la blonde. L’italienne savait qu’elle venait de toucher un point sensible en abordant le sujet de la mère divine de Siam, mais cela n’était qu’une vengeance bien méritée. La blonde avait toujours dénigré le père de la brune qui n’avait jamais réellement trouvé d’occasion de se venger en bonne et due forme. Seulement, en arrivant dans le camp Jupiter, elle avait rapidement remarqué que son père est adoré sous sa forme romaine, tandis que la forme romaine d’Athéna n’était considérée que comme une simple déesse de second ordre. Qu’elle n’avait pas été la joie de la demoiselle en apprenant la nouvelle, et elle était on ne peut plus heureuse de voir que ce fait touchait réellement Siam. La colère et l’envie de bataille qui envahissaient la jeune fille dès qu’elle posait les yeux sur son ennemie ne faisait que s’accroître au fil des secondes, et elle sentait déjà des fourmillements au bout de ses doigts, signe qu’elle mourrait d’envie de sortir son épée de son fourreau afin d’engager les hostilités. Cependant, elle n’eut pas à attendre plus longtemps puisque le bruit distinctif du métal frottant contre son fourreau résonna dans le champ de Mars tandis que des paroles emplies de haine sortaient de la bouche de la blonde. Viens voir par toi-même si je laisserai jamais quelqu'un m'écraser ! Fronçant les sourcils, le sourire de la brune se crispa sous l’effet de la surprise et de la concentration. Dégainant à son tour son épée, répondant de ce fait à l’invitation silencieuse de son adversaire, la jeune fille fit un pas en direction de la blonde, sa main fortement serrée autour du pommeau, la faisant légèrement tourner pour échauffer son poignée. Le combat n’était pas gagné d’avance malgré les capacités que la jeune fille avait héritées de son père divin. En effet, Siam et Poppy se combattait depuis de longues années et chacune avaient appris à anticiper les coups de l’autre, apprenant au fil du temps la manière de se battre de son ennemi. Ce qui faisait un fort désavantage pour la brune compte tenu du talent stratégique de son adversaire. Elle-même ne pouvait compter que sur ses capacités physiques alors que Siam pouvait utiliser son cerveau. Leurs qualités s’effaçaient donc et personne ne pouvait jamais prédire l’issue d’un de leurs affrontements, le destin décidant lui-même. Tournant l’une autour de l’autre comme deux animaux enragés, formant des cercles avec leurs pieds, les deux jeunes filles attendaient le moment précis où elles pourraient enfin engager le combat. Tu penses que fréquenter les romains est une bonne chose ? Tu vas vite comprendre qu’ils ne valent pas grand-chose Le métal tinta, les deux épées s’entrechoquèrent dans un geste enragé. La brune venait d’engager la guerre, levant son épée et portant le premier coup, coup qui avait été paré par l’épée de Siam. Glissant l’une contre l’autre, les deux armes finirent par se séparer totalement tandis que les jeunes filles continuaient à dessiner un cercle, leurs yeux lançant des éclairs dans la direction opposée. Mais ça m’étonne à peine de toi. A croire que même s’ils considèrent ta mère comme une déesse mineure tu continues à vouloir faire bonne figure. C’est pas fatiguant ça Siam ? Cette fois-ci, la jeune fille leva son épée plus rapidement, mais les réflexes de la blonde étaient parfaits. Les deux armes se rencontrèrent une nouvelle fois et le combat s’engagea véritablement, les deux filles alternant attaque et défense, reculant de quelques pas avant de regagner du terrain sur l’adversaire de manière régulière. Les épées tintaient, tremblaient sous les chocs, les poignets tournaient, les pieds soulevaient de la poussière dans un ballet frénétique et pourtant tellement habituel pour l’italienne qui ne se sentait réellement bien que lorsqu’elle était dans ces circonstances. Et se battre avec Siam ne faisait qu’ajouter du piquant au combat.
H. Siam Lovenbruck
▽ PSEUDO : AURA ▽ AVATAR : Jennifer Lawrence ▽ CRÉDITS : bombshell ; tumblr ▽ ARRIVÉ(E) AU CAMP LE : 29/10/2012 ▽ IRIS-MAIL ENVOYÉS : 478
▽ AGE DU PERSONNAGE : dix-huit ans ▽ ASCENDANT DIVIN : Athéna ▽ DON : mémoire sur-développée ▽ RESPONSABILITÉS : chef de bungalow, ambassadrice camp grec ▽ LOCALISATION : Camp Jupiter, faut croire ▽ HUMEUR : MASSACRANTE
« Tu penses que fréquenter les romains est une bonne chose ? Tu vas vite comprendre qu’ils ne valent pas grand-chose », fit Poppy avant que leurs deux épées ne s'entrechoquent, sures d'elles. Les deux filles avaient l'ardeur des premiers temps d'un combat, le moment où on sent que tout est encore possible. Poppy était animée par l'excitation, toujours heureuse lorsqu'elle arrivait à enrager son ennemie et à la faire croiser le fer (ou le bronze, dans ce cas précis). Siam, elle, était plutôt animée par la colère, la haine pure. C'était mauvais, car la colère pouvait aveugler, or Siam était censée représenter l'éclaircissement dans le combat, le combat stratégique plutôt que la violence. Mais avant de songer à arriver à ce stade, elle avait besoin de déchaîner toute sa colère contre Poppy. Cela la rendait hargneuse et ses coups étaient doublement forts. Mais ce n'était que le début. Siam avait plutôt l'habitude de s'économiser, plutôt que de frapper fort dès les premiers moments. Les deux filles finirent par reculer après le premier assaut, et elles se mirent à tourner, formant un cercle invisible. Siam commençait à se concentrer réellement, mais son ennemie tentait encore et toujours de la déconcentrer, lui lançant des invectives : « Mais ça m’étonne à peine de toi. A croire que même s’ils considèrent ta mère comme une déesse mineure tu continues à vouloir faire bonne figure. C’est pas fatiguant ça Siam ? ». Poppy reprit l'assaut rapidement, mais Siam l'avait vu venir et elle possédait tout de même de bons réflexes : elle n'eut aucun mal à parer le coup. Après cela, le combat s'engagea vraiment et les deux filles redoublèrent d'ardeur, ne faisant qu'attaquer et parer, frapper et esquiver. Leurs épées s'entrechoquaient bruyamment, l'air d'apprécier les retrouvailles. Elles-mêmes étaient de vieilles ennemies, de fait. Ou des amies, selon le point de vue. En tout cas, les épées se connaissaient parfaitement et semblaient se retrouver à chaque fois, se frappant l'une l'autre. Entre deux assauts, Siam eut le temps de répondre enfin à son ennemie : « Et toi, Poppy, ce n'est pas fatiguant de toujours jouer les provocatrices ? Les inaccessibles ? Les parfaitement mauvaises ? Connais-tu quelqu'un qui t'apprécie, à part tes stupides frères et soeurs ? ». C'était particulièrement mauvais, mais Poppy faisait toujours ressortir les pires côtés de Siam, les sombres abysses bien enfouies dans sa personnalité de fille stéréotypée d'Athéna, tandis que Poppy elle-même était le stéréotype parfait de la fille d'Arès.
N'empêche, que Siam avait vraiment envie de défaire son ennemie de toujours. Vraiment, vraiment envie. Elle décida à ce moment précis de rester sourde aux prochaines injures de Poppy : si elle y arrivait, elle pourrait pleinement se concentrer et en tirer tous les avantages, dont celui de vaincre la fille d'Arès. Tout d'abord, il fallait l'épuiser. Poppy était le genre à donner de grands coups, avec sa force de fille du dieu de la guerre. La force devrait ployer sous l'intelligence. Seulement, pour ça, fallait-il encore que Siam arrive à rester sourde, et à rester concentrée. Ce n'était jamais difficile, sauf lorsqu'il s'agissait de Poppy. Elle était, en quelque sorte, son point faible. Siam attaqua, esquiva. Elle finit par tenter de toucher son adversaire au niveau des jambes, afin de la déséquilibrer. Elle tourna en rond, courut vite pour esquiver une attaque de Poppy et répliquer en feignant de toucher au torse, avant de frapper du plat de son épée au niveau du genou de Poppy.
[lancer de dé / 1 : Poppy tombe ; 2 : le coup n'est pas assez fort]
Spoiler:
édit : merde alors
Dernière édition par H. Siam Lovenbruck le Mar 14 Mai - 11:03, édité 1 fois
Les Parques
▽ CRÉDITS : tumblr (aqualily) ▽ ARRIVÉ(E) AU CAMP LE : 29/10/2012 ▽ IRIS-MAIL ENVOYÉS : 100
Sujet: Re: go to hell ▽ SIAM Mar 14 Mai - 11:02
Le membre 'H. Siam Lovenbruck' a effectué l'action suivante : Les Parques ont décidé
'Lancer le dé' : 2
Invité
Sujet: Re: go to hell ▽ SIAM Lun 17 Juin - 19:14
siam et poppy
Les muscles de la jeune fille étaient aux affûts, tous tendus sous l’effort que demandait de porter cette épée lourde. Une épée lourde mais qui convenait bien aux techniques de l’italienne, toujours dans l’offensive et la démesure, la violence et la force. Son don lui permettait de soulever cette épée aussi facilement que si cela avait été une aiguille, mais malgré cela la maîtriser était une toute autre histoire. Son arme, aussi légère soit-elle à ses yeux, était tout de même moins maniable que celle que possédait la blonde, plus fine. Mais qu’à cela ne tienne, la brune savait tout à fait comment se servir d’une épée après toutes ces années passées à la colonie, et Siam avait fait les frais de sa frénésie destructrice plus d’une fois. Désormais les deux filles se connaissaient si bien sur le terrain que cela en était presque effrayant pour l’italienne. Etre aussi prévisible pour un ennemi n’est pas une bonne chose, loin de là. Le bruit du métal qui cogne sortit le brune de ses pensées tandis que le combat recommençait, les deux lames dansant ensemble comme un ballet morbide et dangereux. Deux lames qui se connaissaient, deux lames ennemies et désormais amantes tant elles se connaissaient. Le fer vibrait sous les coups mais les deux armes semblaient presque heureuses de se retrouver dans le combat comme leurs deux propriétaires. Car même si la simple vue de la fille d’Athéna plongeait la fille d’Arès dans une rage incommensurable, elle devait bien admettre qu’aucun combat n’avait le même goût que ceux qu’elle partageait avec elle. Leur haine était si immense qu’elle s’était muée en une compétition rageuse dans laquelle nulle ne pourrait sortir victorieuse. Malgré cela, les deux filles continuaient à se battre jusqu’au bout, à suer dans l’effort et à souffrir dans le combat. Pour la brune, c’était un bonheur sans nom. L’adrénaline qui s’immisce dans ses veines tel un poison délicieux, la frénésie qui s’empare de chaque parcelle de son corps, son cœur qui se met à battre plus rapidement tandis que son cerveau se déconnecte sous les bruits de lames. Un bonheur parfait pour une enfant du Dieu de la Guerre. Et toi, Poppy, ce n'est pas fatiguant de toujours jouer les provocatrices ? Les inaccessibles ? Les parfaitement mauvaises ? Connais-tu quelqu'un qui t'apprécie, à part tes stupides frères et soeurs ? La main de Poppy eut un sursaut nerveux aux dernières paroles de son ennemie tandis que sa mâchoire se resserrait violement. Siam n’avait pas tort et Poppy le savait, mais elle ne pouvait clairement pas se laisser insulter et déstabiliser par cette ennemie. Surtout pas par elle. Serrant les dents, la brune continua à se battre avec la jeune fille, ses mots s’emmêlant dans son esprit avant de les laisser sortir lors d’une seconde de répit. Contrairement à toi je ne vis pas pour les autres, je n’ai pas besoin d’eux. Qu’ils m’aiment ou non, je m’en fous, je n’ai rien à leur prouver contrairement à toi L’épée de Poppy siffla dans l’air tandis que la blonde esquivait le coup, disparaissant, avant de réapparaître et de feinter la brune. Une douleur à son genou lui fit réaliser que l’enfant d’Athéna avait tenté de la faire tomber. Heureusement pour elle le coup donné ne fut pas assez fort et les deux filles reculèrent d’un pas, la brune essuyant quelques gouttes de sueur sur son front grâce à son poignet, un sourire mauvais aux lèvres. Bien tenté, dommage que tu aies la force d’une fillette de 10 ans Méchant et bas, mais les hostilités étaient les mêmes physiquement que verbalement. Aucune pitié pour personne, c’est comme cela que les deux adversaires fonctionnaient entre elles. Montre-moi ce que t’as dans le ventre Lovenbruck, je commence à m’ennuyer Tournant l’une autour de l’autre l’espace d’un instant, la brune finit par charger son adversaire, attaquant de plein front. Comme elle s’y attendait, la blonde para son coup grâce à sa lame mais ce n’était pas finit. Tournant, esquivant, frappant, la brune continua à se battre avant de décider de bloquer une jambe de Siam. Seulement, son pied s’avança au moment-même où la lame de la blonde arrivait au niveau de son avant-bras droit.
Citation :
1. siam perd l'équilibre par le croche-patte 2. poppy se fait blesser à l'avant bras et ne peut terminer la manœuvre
edit + bah merde alors
Dernière édition par C. Poppy Brovelli le Lun 17 Juin - 19:15, édité 3 fois
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